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PAYANALYTICS PERMET AUX EMPLOYEURS D’OUVRIR LA VOIE À L’ÉGALITÉ SALARIALE

PAYANALYTICS PERMET AUX EMPLOYEURS D’OUVRIR LA VOIE À L’ÉGALITÉ SALARIALE

3 Sep 2023

Cette année, PayAnalytics a connu bien des avancées dans ses actions permettant aux employeurs du monde entier d’ouvrir la voie à l’atteinte et au maintien de l’égalité salariale. À cette date, notre solution logicielle d’égalité salariale a permis d’atteindre plus d’un million d’employés dans 75 pays. Il s’agit d’une étape importante pour notre organisation, qui témoigne du pouvoir de transformation de notre technologie d’égalité salariale.

Outre la fourniture d’une solution permettant aux entreprises d’identifier et de combler leurs écarts de rémunération dès le premier jour, nous avons également travaillé à la constitution d’un centre de connaissances visant à aider les organisations à mieux comprendre l’importance et les moyens d’atteindre l’égalité et la transparence salariales, ainsi que l’équité sur le lieu de travail. Ces concepts peuvent parfois sembler nébuleux et intimidants, et ce même pour les professionnels les plus expérimentés des ressources humaines. Notre objectif est donc d’aider les organisations à démystifier ces objectifs en les décomposant en étapes tangibles et mesurables.

À cette fin, nous disposons également d’une bibliothèque de ressources sur la législation locale, qui contient des informations actualisées sur la législation afférente à la transparence salariale aux États-Unis, en Europe et au Royaume-Uni, entre autres. Nous nous sommes donné pour mission de fournir aux employeurs des informations exploitables, que ce soit par le biais des fonctionnalités mêmes de la solution logicielle PayAnalytics ou des contenus pertinents que nous élaborons. Indépendamment des avancées déjà obtenues sur le chemin de l’égalité salariale, les employeurs trouveront chez nous l’ensemble des ressources dont ils ont besoin pour entamer leur parcours et le suivre jusqu’à l’atteinte de leurs objectifs.

Parmi ces ressources, il convient de citer notre nouveau guide sur les avantages de la transparence salariale. Lorsque les employeurs arrivent à surmonter la confidentialité des salaires, ils démontrent par là même leur engagement envers leurs employés, en leur montrant qu’ils sont mis en valeur, qu’ils comptent et qu’ils font la différence. En retour, les employeurs pourront constater une augmentation de la productivité, de la confiance et des performances, ainsi qu’une baisse des coûts de recrutement. Outre cette publication, nous éditons un Guide de certification de l’égalité femmes-hommes en Italie, dont la version abrégée est disponible sur notre blog et la version intégrale est téléchargeable ici en vue d’être aisément partagée.

Nous avons également eu l’honneur de nous joindre à nos collègues et clients lors de la conférence «World at Work’s Total Rewards», qui s’est tenue en juin de cette année. Mme Margrét Bjarnadóttir, l’une de nos co-fondatrices, y a proposé une présentation intitulée How to Use People Analytics Tools Fairly. Dans le but affiché d’inviter d’autres personnes à participer à cette conversation, nous avons également mis en ligne un blog où figurent les principaux points à retenir de la conférence, dont notamment quelques belles histoires de succès.

Enfin, l’une de nos plus belles réussites de l’année – outre les succès impressionnants de nos clients, dont une grande entreprise européenne ayant comblé les écarts de rémunération de ses 4 500 employés en quelques jours – a consisté en l’introduction d’une nouvelle fonctionnalité d’équité sur le lieu de travail dans notre logiciel. Cette fonctionnalité permet aux employeurs d’utiliser notre solution pour aller au-delà de la seule égalité salariale. Elle leur permet non seulement d’analyser la diversité et la représentation parmi les employés actuels, les nouvelles recrues et les employés sortants, mais également d’identifier les différences démographiques au sein des augmentations salariales et autres promotions. D’autres ajouts et améliorations, basés sur les commentaires de nos utilisateurs, seront apportés à notre solution logicielle en 2023 et 2024.

Nous avons sans l’ombre d’un doute passé un trimestre passionnant chez PayAnalytics. Nous sommes ravis de participer à cette enthousiasmante épopée commune visant à faire du monde un endroit plus juste et plus équitable pour toutes et tous. Ensemble!

 

COMMENT LA CERTIFICATION BERLINOISE PERMET-ELLE D’ACCÉLÉRER LA MISE EN ŒUVRE D’UNE RÉMUNÉRATION ÉQUITABLE À L’ÉCHELLE MONDIALE

COMMENT LA CERTIFICATION BERLINOISE PERMET-ELLE D’ACCÉLÉRER LA MISE EN ŒUVRE D’UNE RÉMUNÉRATION ÉQUITABLE À L’ÉCHELLE MONDIALE

25 Jul 2023

Il existe des mesures en matière de rémunération équitable: les Nations Unies ont déclaré que l’égalité constituait la thématique transversale la plus importante des Objectifs de développement durable. De nouvelles lois en matière d’égalité salariale ont déjà été adoptées ou mises en œuvre dans de nombreux pays à travers le monde. À Bruxelles, une nouvelle directive de l’UE a été adoptée pour renforcer les sanctions et garantir l’inversion tant attendue de la charge de la preuve dans les entreprises européennes. En Allemagne, de plus en plus de requérantes demandant l’égalité de rémunération obtiennent gain de cause, et plus récemment, le Tribunal fédéral du travail a statué en février que l’argument des capacités de négociation ne pourrait plus être utilisé pour justifier une rémunération injuste.

Mais comment mettre en œuvre une rémunération équitable au quotidien? Comment les différences de revenus injustifiées peuvent-elles être évitées? Et comment éviter une nouvelle hausse de l’écart de rémunération entre femmes et hommes et autres inégalités connexes?

Le laboratoire pour l’équité salariale FPI, une organisation à but non lucratif basée à Berlin, a profité de la parenthèse imposée par la pandémie pour prendre des mesures très concrètes visant l’égalité des chances et l’équité. En collaboration avec une équipe d’experts internationaux, FPI a développé une certification permettant de garantir la mise en place de l’équité salariale par les entreprises.

Voici quelques-unes des qualités spécifiques de cette certification répondant au nom de UNIVERSAL FAIR PAY CHECK®: elle tient compte de la législation internationale déjà en vigueur et à venir. Elle peut en outre être obtenue n’importe où dans le monde, indépendamment de la taille de l’entreprise, du nombre d’employés, de la structure organisationnelle ou du secteur d’activité. En gage de qualité, un jury composé d’experts internationaux du Royaume-Uni, d’Islande et d’Allemagne assure le suivi de l’effectivité de cette certification en trois étapes. En fonction de leur niveau de mise en œuvre et de l’importance de leur écart de rémunération, les entreprises et les organisations peuvent postuler pour devenir Fair Pay Analysts (analystes de l’équité salariale), Fair Pay Developers (promoteurs de l’équité salariale) ou Fair Pay Leaders (leaders de l’équité salariale). Les premières entreprises à obtenir ce label de leaders de l’équité salariale viennent d’Islande, où des lois particulièrement ambitieuses en matière de transparence salariale ont été adoptées.

Au premier trimestre 2023, un premier leader de l’équité salariale a été certifié en Allemagne, à savoir BMW, le constructeur automobile de longue date ayant comblé les écarts salariaux de l’ensemble de ses 80 000 employés dans le pays. En tant que leaders de l’équité salariale, ces entreprises s’engagent en faveur de la transparence – qui est toujours volontaire en Allemagne – et communiquent sur l’ampleur de leurs écarts de rémunération. Voici les résultats pour BMW: l’entreprise a été certifiée grâce un écart non ajusté de rémunération entre femmes et hommes de 1,3 pour cent et un écart ajusté de -0,9 pour cent. La certification sera remise à BMW par le ministre allemand du Travail, M. Hubertus Heil, à l’occasion d’une cérémonie conjointe tenue le 18 avril dans les locaux berlinois de BMW avec PUMA Germany, qui est passée de Fair Pay Analyst à Fair Pay Developer en un temps record, GS1 Germany GmbH, Isar Kliniken GmbH et esentri AG.

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LOI AUSTRALIENNE «SECURE JOBS BETTER PAY»: UNE APPROCHE METTANT L’ACCENT SUR LES QUESTIONS DE GENRE

LOI AUSTRALIENNE «SECURE JOBS BETTER PAY»: UNE APPROCHE METTANT L’ACCENT SUR LES QUESTIONS DE GENRE

25 Jul 2023

L’Australie a mis en œuvre d’importantes réformes des relations de travail en mettant fortement l’accent sur l’égalité femmes-hommes. La loi de 2022 «Secure Jobs Better Pay» a introduit une série de changements significatifs au sein du système australien de relations professionnelles.

Sécurité de l’emploi et égalité femmes-hommes

Les principes de la sécurité de l’emploi et de l’égalité femmes-hommes sont désormais intégrés à la législation australienne sur les relations de travail, à savoir la Loi de 2009 sur le travail équitable (Fair Work Act). Cela signifie que les objectifs de sécurité de l’emploi et d’égalité femmes-hommes doivent être pris en compte lorsque le Tribunal des relations professionnelles (Commission de l’équité dans les pratiques de travail) exerce ses fonctions, telles que l’examen et la fixation des salaires minimums.

Équité salariale

Les derniers obstacles qui empêchaient le système de relations professionnelles de lutter efficacement contre la sous-évaluation des questions de genre au sein des relations de travail ont été levés, permettant ainsi à la Commission de l’équité dans les pratiques de travail d’ordonner des augmentations de salaire le cas échéant. Les modifications apportées précisent que la Commission de l’équité dans les pratiques de travail doit évaluer la valeur du travail sans se baser sur des considérations genrées et qu’elle peut envisager des comparaisons plus amples entre les professions et les secteurs d’activité lorsqu’elle se penche sur les questions d’égalité de rémunération.

Deux nouveaux groupes d’experts sur l’équité salariale dans le secteur des soins et les collectivités, ainsi qu’une unité de recherche spécialisée, seront établis au sein de la Commission de l’équité dans les pratiques de travail. De nouveaux membres disposant d’une expertise spécifique en matière d’équité salariale femmes-hommes, de lutte contre la discrimination et de soins à la personne siègeront dans les groupes en question. Ces changements visent à garantir que les connaissances, l’expertise, les ressources et les preuves appropriées puissent être mobilisées pour traiter efficacement les revendications complexes et techniques de parité salariale et les éventuelles demandes d’indemnités compensatoires.

Des protections renforcées contre la discrimination et le harcèlement sexuel au travail

L’identité de genre, le statut intersexe et l’allaitement maternel ont été ajoutés à la liste des caractéristiques protégées par la législation australienne afférente aux relations professionnelles. Les travailleuses et travailleurs victimes de discrimination sur la base de telles caractéristiques auront désormais accès aux procédures, rapides et peu coûteuses, de règlement des différends de la Commission de l’équité dans les pratiques de travail.

Une interdiction expresse du harcèlement sexuel dans le cadre professionnel a également été ajoutée à la Loi sur le travail équitable, accompagnée d’une nouvelle procédure de règlement des différends permettant aux travailleuses et travailleurs de porter les litiges liés au harcèlement sexuel devant la Commission de l’équité dans les pratiques de travail. La Commission est en mesure de traiter de tels différends des plus diverses manières, notamment en ordonnant que soit mis immédiatement fin au harcèlement sexuel afin de prévenir tout nouveau harcèlement à l’encontre d’un(e) salarié(e) en poste, d’une personne en cours de recrutement ou d’un(e) dirigeant(e) d’entreprise.

Transparence salariale, congé parental et travail flexible

La nouvelle interdiction des clauses portant sur la confidentialité des salaires conférera aux salarié(e)s un droit positif de divulguer (ou non) leur rémunération et les protégera contre quelconques représailles en cas de divulgation. Ces changements visent à réduire la discrimination et l’écart de rémunération entre femmes et hommes en permettant aux salarié(e)s de mieux comprendre leur rémunération et d’avoir accès à toutes les informations y afférentes.

À partir du 6 juin 2023, le renforcement des droits relatifs à la flexibilité des conditions de travail et à l’allongement de la durée du congé parental non rémunéré aideront les salarié(e)s admissibles à négocier des conditions de travail à même de leur convenir et de convenir à leur employeur. Ces modifications prévoient la mise en place d’une procédure équitable et transparente visant à répondre aux requêtes des salarié(e)s, et améliorent l’accès au règlement des différends auprès de la Commission de l’équité dans les pratiques de travail, ce qui inclut la conciliation et la médiation, voire l’arbitrage obligatoire lorsque la question ne peut être réglée en interne.

Pour de plus amples renseignements sur la loi «Secure Jobs, Better Pay», visitez le site: www.dewr.gov.au/workplace-relations.

ACCÉLÉRER LES ACTIONS VISANT À RÉDUIRE L’ÉCART DE RÉMUNÉRATION ENTRE FEMMES ET HOMMES SUR LES LIEUX DE TRAVAIL AUSTRALIENS

ACCÉLÉRER LES ACTIONS VISANT À RÉDUIRE L’ÉCART DE RÉMUNÉRATION ENTRE FEMMES ET HOMMES SUR LES LIEUX DE TRAVAIL AUSTRALIENS

25 Jul 2023

L’Australie a adopté des mesures significatives de réduction de l’écart de rémunération entre femmes et hommes, et la nouvelle législation s’attaque à la discrimination aussi bien directe qu’indirecte dont sont victimes les femmes sur leur lieu de travail.

Loi de 2023 portant modification de la législation afférente à l’égalité femmes-hommes sur le lieu de travail (Combler l’écart salarial entre femmes et hommes)

Le 30 mars 2023, le parlement australien a adopté une Loi portant modification de la législation afférente à l’égalité femmes-hommes sur le lieu de travail (Combler l’écart salarial entre femmes et hommes).

Cette loi, qui constitue une avancée importante en matière de promotion de l’égalité femmes-hommes sur les lieux de travail australiens, fait suite à la révision menée en 2021-22 de la Loi de 2012 concernant l’égalité femmes-hommes sur le lieu de travail.

Ce travail de révision, publié en mars 2022, a conclu que l’écart de rémunération entre femmes et hommes en Australie ne se comblait pas assez rapidement. Il a permis de formuler dix recommandations visant à accélérer les changements en matière d’inégalités femmes-hommes sur le lieu de travail et à réduire les démarches devant être réalisées par les entreprises.

La Loi, basée sur deux instruments législatifs remaniés – Texte de 2023 concernant l’égalité femmes-hommes sur le lieu de travail (Normes d’égalité femmes-hommes) et Texte de 2023 concernant l’égalité femmes-hommes sur le lieu de travail (Questions relatives aux indicateurs d’égalité femmes-hommes) –, modifie le cadre législatif actuel pour mettre en œuvre tout ou partie de six des dix recommandations issues du travail de révision.

Ensemble, ces réformes législatives favoriseront l’action, la transparence et la responsabilisation des employeurs, et contribueront à accélérer les avancées en matière d’égalité femmes-hommes sur le lieu de travail.

Cette nouvelle loi permettra pour la première fois à l’Agence pour l’égalité femmes-hommes au travail (WGEA) de publier les écarts de rémunération entre femmes et hommes constatés au niveau de chaque employeur, en complément de la divulgation de ces écarts de rémunération au niveau national, par secteur d’activité et par profession.

La recherche a montré l’importance de publier les écarts de rémunération au niveau des employeurs afin de les encourager à s’attaquer aux dynamiques de genre délétères sur le lieu de travail, et de pousser les individus – employeurs et salarié(e)s – à engager des actions concrètes visant à apporter les changements nécessaires sur leur lieu de travail.

Jusqu’à présent, la WGEA pouvait collecter des données sur l’écart de rémunération entre femmes et hommes auprès des employeurs, mais sans pouvoir légalement les rendre publiques. Les employeurs recevaient ces informations dans un rapport confidentiel.

La WGEA publiera début 2024 une première série d’écarts de rémunération entre femmes et hommes dans le secteur privé, en se basant sur les données collectées jusqu’au 31 mars 2023. Les données relatives aux organisations du secteur public du Commonwealth feront référence à la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023. Étant donné que les organisations et entreprises des secteurs public et privé suivent des calendriers différents, la première publication des écarts de rémunération entre femmes et hommes dans le secteur public du Commonwealth aura lieu fin 2024 ou début 2025.

S’ils le souhaitent, les employeurs pourront fournir des explications concernant leurs écarts de rémunération et les mesures qu’ils prennent pour y remédier.

Ces explications figureront aux côtés des informations relatives aux écarts de rémunération publiées sur le site Web de la WGEA.

En outre, cette loi:
• modifie la législation en requalifiant les «normes minimales» actuelles en «normes d’égalité femmes-hommes» afin de refléter les ambitions renforcées en matière d’égalité hommes-femmes et d’améliorer les résultats en procédant sur le lieu de travail, et ce aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
• renforce la responsabilité qui incombe aux employeurs concernés de prendre des mesures pour améliorer l’égalité femmes-hommes sur leurs lieux de travail, en exigeant que certains rapports de la WGEA – le Résumé exécutif et le Rapport comparatif par secteur – soient remis à tous les membres de leurs organes de direction (tel que le Conseil d’administration).
• est compatible avec les instruments législatifs connexes et inclut le «harcèlement sexuel», le «harcèlement fondé sur le sexe» ou la «discrimination» dans la liste des indicateurs de l’égalité femmes-hommes.

Plus d’informations sur le travail de révision législative, cliquez ici, et sur les changements apportés par la nouvelle loi, ici.

L’ÉGALITÉ SALARIALE NE PEUT ATTENDRE UN JOUR DE PLUS

Submitted by praveena on jeu, 07/13/2023 - 13:50

L’ÉGALITÉ SALARIALE NE PEUT ATTENDRE UN JOUR DE PLUS

13 Jul 2023

Un dialogue intergénérationnel sur la réduction de l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes pour l’égalité des générations – Mardi 29 juin 2021

La Coalition internationale pour l’égalité salariale a organisé un dialogue intergénérationnel dans le cadre des sessions de renforcement de la dynamique du compte à rebours du Forum Génération Egalité de Paris (30 juin – 2 juillet), réunissant des leaders d’opinion de toutes les régions et de tous les secteurs, à différents stades de leur carrière, pour discuter de la manière dont l’écart salarial se reflète dans le cycle de vie, et de la façon de combler cet écart dans une optique multirégionale, intergénérationnelle et intersectionnelle.

Jeevika Shiv, travailleuse sociale, avocate et militante nationale de la jeunesse pour l’égalité des genres en Inde, a animé le dialogue et l’a ouvert par une question interactive du public sur la définition du “travail décent”. L’équité, l’égalité des chances, le respect, la sécurité et la protection sociale étaient quelques-uns des termes clés soulignés par les participants à l’événement, reflétant une conscience collective et une prise de conscience des droits et principes économiques sensibles au genre.

Le modérateur s’est ensuite adressé à quatre orateurs invités, demandant à chacun d’entre eux de partager leurs expériences personnelles ou celles de leurs pairs et collègues dans leurs contextes respectifs, ainsi que leur plaidoyer actuel ou passé pour l’équité salariale et l’inclusion sur le lieu de travail.

S.E. la Sénatrice Patricia Mercado du Mexique a ouvert le dialogue par une réflexion sur son travail en tant que jeune défenseure des travailleuses dans les industries automobile et textile. La Sénatrice Mercado a rappelé qu’au début des années 1980, à l’époque de l’innovation technologique et de l’automatisation croissante, les femmes mexicaines ont commencé à occuper des emplois plus techniques et traditionnellement “masculins”, tout en étant rémunérées au même taux que leur rôle initial.

Natalia Carfi, Directrice Exécutive par intérim de la Charte internationale des données ouvertes, a expliqué qu’elle n’avait été exposée à des concepts tels que le “plafond de verre” et l’égalité de rémunération qu’après avoir obtenu un diplôme universitaire en Argentine. Elle a expliqué que, dans la plupart des contextes, les femmes ne disposent pas des outils nécessaires pour lutter contre la discrimination sur le lieu de travail, car les gens ne parlent tout simplement pas ouvertement de questions telles que l’écart de rémunération, même dans les milieux universitaires élitistes. Cela a conduit Natalia Carfi à cofonder Open Heroines, un groupe mondial de plus de 600 membres qui travaillent dans les domaines du gouvernement ouvert, des données ouvertes et des technologies civiques, qui offre des espaces virtuels sûrs où les femmes peuvent rencontrer des femmes partageant les mêmes idées et partager des expériences, des conseils et des mots d’encouragement.

Sherry Hakimi, Directrice Exécutive de genEquality et commissaire au sein de la Commission de la ville de New York sur l’égalité des genres, a partagé son expérience de lycéenne de 16 ans travaillant comme caissière et étant payée non seulement un dollar de moins que ses collègues masculins, mais aussi moins que le salaire minimum légal dans l’État américain du Massachusetts à l’époque. Elle a poursuivi en soulignant l’importance de la transparence des salaires et l’importance d’avoir des conversations ouvertes sur l’égalité salariale.

Mohamed Ali Raddaoui, militant national de la jeunesse pour l’égalité des genres en Tunisie et militant queer-environnemental dans la région MENA, a fait part des stratégies et mouvements féministes actuels qui prennent forme en Tunisie pour garantir l’égalité salariale dans le secteur agricole, notamment en exigeant des lois sur l’égalité du patrimoine qui permettraient aux femmes de posséder des terres agricoles. Dans son intervention, M. Raddaoui s’est appuyé sur des questions plus larges liées à l’égalité salariale et à l’inclusion sur le lieu de travail en soulignant la lutte des communautés homosexuelles dans les États arabes. Il a souligné que les secteurs informels – y compris le travail du sexe – restent les principales options pour les LGBTIQ+ victimes d’exclusion sociale et économique, en particulier pour les personnes transgenres et intersexuées. Il est donc essentiel, a expliqué M. Raddaoui, d’inclure les voix des LGBTIQ+ dans la lutte pour l’égalité salariale, ainsi que les industries dans lesquelles ils travaillent.

La question suivante de l’auditoire portait sur le comportement des hommes dans le contexte post-pandémique, car le rôle joué par les hommes dans les tâches de soins a un impact direct sur l’accès des femmes à un travail décent. Le modérateur a demandé aux participants s’ils pensaient que les hommes continueraient à effectuer un plus grand nombre de tâches de soins non rémunérées lorsque les restrictions liées à la pandémie seraient levées. Bien que 35 % des participants aient répondu “non”, l’incertitude positive de la plupart des répondants a démontré un espoir sous-jacent de changement après une période particulièrement turbulente.

Alors que l’événement touchait à sa fin, le modérateur a lancé une discussion informelle en demandant aux intervenants de délimiter le rôle des figures traditionnellement puissantes dans les entreprises, les gouvernements et les organisations dans la promotion du travail décent pour les femmes dans toute leur diversité et dans la réduction de l’écart de rémunération entre les sexes, dans une optique intersectionnelle.

Sherry Hakimi a souligné la nécessité pour les dirigeants de se montrer plus radicalement responsables vis-à-vis des personnes les plus touchées par l’écart de rémunération, en mettant en évidence, à titre d’exemple, l’écart important dont souffrent les femmes noires, latines et migrantes aux États-Unis, en particulier celles qui travaillent dans l’économie des soins. Mohamed Ali Raddaoui a identifié les acteurs clés qui sont principalement responsables de la promotion et de la garantie de l’équité salariale en fonction du contexte, notamment les syndicats, les gestionnaires et les agences de ressources humaines, les gouvernements et les propriétaires d’entreprises.

Alors que les entités de l’ONU, la société civile et les organisations dirigées par des jeunes, les gouvernements, le secteur privé et les organisations d’employeurs et de travailleurs sont pleinement engagés dans la réduction de l’écart salarial dans le contexte du Forum de l’égalité des générations et au-delà, les intervenants ont convenu que beaucoup plus doit être fait dans chaque contexte. Permettre à l’écart salarial de perdurer ou même de s’élargir en raison des défis économiques posés par la pandémie pourrait sérieusement compromettre les réalisations et les gains importants en matière d’égalité des genres réalisés au cours des dernières décennies.

C’est dans ce contexte que l’EPIC reste engagé dans la réalisation de l’égalité salariale pour tous et que les membres de l’EPIC soutiendront la réalisation des objectifs de transformation du Forum Génération Egalité aux niveaux mondial, régional et national.

NOMINATION DE LA NOUVELLE COMMISSAIRE FÉDÉRALE À L’ÉQUITÉ SALARIALE DU CANADA : À PLEIN RÉGIME POUR FAIRE PROGRESSER L’ÉQUITÉ SALARIALE !

NOMINATION DE LA NOUVELLE COMMISSAIRE FÉDÉRALE À L’ÉQUITÉ SALARIALE DU CANADA : À PLEIN RÉGIME POUR FAIRE PROGRESSER L’ÉQUITÉ SALARIALE !

9 Jul 2023

Le 27 juin 2023, le ministre du Travail Seamus O’Regan Jr. a annoncé la nomination de Lori Straznicky au poste de nouvelle commissaire fédérale à l’équité salariale du Canada. Elle sera nommée à ce poste à la Commission canadienne des droits de la personne à compter du 1er novembre 2023, pour un mandat de cinq ans. Mme Straznicky est entrée en fonction en tant que commissaire par intérim en novembre 2022, assurant la surveillance des travaux du gouvernement visant à renforcer l’équité salariale au Canada.
Comme l’a souligné le ministre O’Regan :
«Lori Straznicky nous aidera à assurer l’équité salariale et à combler l’écart salarial entre les sexes dans les milieux de travail sous réglementation fédérale. Elle a accompli un excellent travail à titre de commissaire intérimaire et je sais qu’elle poursuivra sur la même lancée maintenant qu’elle a été officiellement nommée au poste».
Travaillant au sein de la Commission canadienne des droits de la personne, Mme Straznicky continuera de diriger une unité dédiée à:
• aider les parties prenantes et les agents négociateurs sur les questions d’équité salariale
• enquêter sur les plaintes liées à une infraction à la Loi sur l’équité salariale, et
• informer les employeurs de leurs obligations en vertu de la Loi.
S’appuyant sur les progrès importants réalisés au cours de son rôle intérimaire, Mme Straznicky poursuivra ses efforts pour réduire davantage l’écart salarial entre les sexes dans les milieux de travail sous réglementation fédérale.
La Loi sur l’équité salariale du Canada, qui est entrée en vigueur le 31 août 2021, établit un régime proactif d’équité salariale qui garantira que les femmes et les hommes œuvrant dans les milieux de travail sous réglementation fédérale (y compris les secteurs public et privé, les milieux de travail parlementaires, le bureau du premier ministre et les cabinets des ministres) reçoivent un salaire égal pour un travail de valeur égale. La Loi sur l’équité salariale La Loi sur l’équité salariale contribuera à réduire tout écart salarial entre les sexes dans les milieux de travail sous réglementation fédérale qui existe en raison de la sous-évaluation du travail traditionnellement effectué par les femmes.

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