Une quête, un nouveau balado: La juste valeur !
Une quête, un nouveau balado: La juste valeur !
Le balado La juste valeur offre une approche moderne et divertissante pour s’informer sur l’application de la Loi sur l’équité salariale au Québec.
Au fil de recherches et de rencontres inspirantes, la comédienne Alice Pascual démystifie ce que signifie l’équité salariale et vous partage ses découvertes. D’où vient la Loi sur l’équité salariale ? Comment elle s’applique ? Comment s’impliquer en tant que personne salariée? Comment cette loi permet de reconnaître le travail féminin ?
Quatre épisodes - Un rendez-vous incontournable pour vous familiariser avec ce droit fondamental.
Écoutez dès aujourd’hui La juste valeur sur les plateformes d’écoute en ligne Spotify, Apple Podcasts, Google Podcasts et Balado Québec, sur YouTube ainsi que sur le site Web de la CNESST.
Journée internationale de l’égalité de rémunération 2024 / La rémunération du future : des solutions pour combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes
Journée internationale de l’égalité de rémunération 2024 / La rémunération du future : des solutions pour combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes
Pour célébrer la Journée internationale de l’égalité de rémunération, la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) a organisé le 18 septembre 2024 une manifestation de haut niveau à ONU-Femmes à New York (New York). Cette manifestation a porté sur les progrès réalisés et, surtout, sur ce qu’il reste à accomplir pour parvenir à l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale. Des orateurs représentant des organisations internationales, l’industrie du sport, les gouvernements et les organisations d’employeurs et de travailleurs ont adopté différentes politiques, initiatives et techniques pour amorcer la transition dans leurs secteurs.
Cette manifestation a commencé par la projection d’un document vidéo mettant en évidence l’importance des disparités salariales entre femmes et hommes – en montrant comment un écart de 20 centimes fait toute une différence dans la vie des femmes au fil des jours, des semaines et des années. L’EPIC était également présentée dans la vidéo, ainsi que le rôle de toutes les parties prenantes dans la promotion de l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale.
Sarah Hendriks, la directrice de la Division des politiques, des programmes et de l’appui intergouvernemental d’ONU-Femmes, a présenté ses remarques liminaires, en soulignant que l’écart de rémunération entre femmes et hommes demeurent une manifestation bien visible d’inégalité. Elle estime que l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale est non seulement une question de justice et de droits, mais également un impératif économique. Mme Hendriks a rappelé les objectifs de développement durable 5 et 8 (égalité entre les sexes, travail décent et croissance économique), exhortant les participants à redoubler d’efforts pour combler d’ici 2030 l’écart de rémunération entre femmes et hommes, en particulier à l’approche du Sommet de l’avenir et de Beijing+30.
Ashley Bernhard, fondatrice et directrice générale de Haven Hill, et oratrice principale de l’événement, a souligné les progrès réalisés pour parvenir à la parité dans le montant des bourses accordées dans la discipline du squash professionnel. Elle a expliqué que la fusion des organes directeurs a permis d’améliorer sensiblement la situation, grâce à l’unification de la réglementation et à la collaboration avec les hommes. De ce fait, les organisateurs de tournois se sont vu obligés d’accorder le même montant en bourses. Cette approche a démontré que « une marée montante soulève tous les bateaux » : depuis que l’écart a été comblé, les revenus, les cotes d’audience et le montant des bourses sont en hausse. Mme Bernhard a souligné que, pour parvenir à l’égalité véritable dans le monde des sports, il faut non seulement l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, mais également que les femmes soient traitées sur un pied d’égalité et bénéficient de la même visibilité et des mêmes possibilités d’accès aux postes de direction.
S’en est suivie une table ronde concernant un éventail de solutions possibles pour combler l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, des réformes législatives aux pratiques commerciales. Paddy Torsney, Observatrice permanente auprès des Nations Unies à l’Union interparlementaire, a évoqué des cas de réussite dans le monde, dont la certification en matière d’égalité de rémunération en Islande et la budgétisation sensible aux questions de genre au Rwanda. Emily M. Dickens, cheffe de cabinet, responsable des affaires publiques et secrétaire générale de SHRM, a parlé du rôle des ressources humaines à l’appui de l’élimination des écarts de rémunération, de la promotion de la transparence des salaires et des pratiques d’embauche inclusives. Stuart Appelbaum, président du syndicat américain RWDSU (Retail, Wholesale and Department Store Union) et président du comité international de l’AFL-CIO, a souligné le rôle historique des syndicats dans la lutte pour l’équité salariale entre hommes et femmes et la nécessité de s’attaquer à la question des bas salaires dans les secteurs féminisés. Il a insisté sur le fait que l’égalité salariale est essentielle, non pas simplement pour les femmes mais également pour une plus grande justice sociale et économique.
Adina Sterling, professeure associée de gestion à l’Université Columbia a attiré l’attention sur les choix précoces en matière d’éducation et sur les cultures d’entreprise qui influent sur le parcours professionnel et contribuent au bout du compte à l’écart résiduel de rémunération entre hommes et femmes. Béatrice Maillé, conseillère juridique et ministre-conseillère à la mission permanente du Canada auprès des Nations Unies, a souligné que, pour combler l’écart de rémunération entre femmes et hommes, les différents groupes en présence doivent coopérer; elle a indiqué que la politique du Canada en matière d’équité salariale joue un rôle clé dans la transition vers l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale.
Dans ses remarques finales, Cynthia Samuel-Olonjuwon, représentante spéciale auprès des Nations Unies et directrice du Bureau de l’OIT pour les Nations Unies, a réitéré l’importance du droit à l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, consacré dans la convention no 100 de l’OIT. Elle a mis en garde contre l’intelligence artificielle qui risque de creuser les inégalités entre les femmes et les hommes, et a appelé tous les acteurs à se mobiliser à l’approche d’échéances clés pour le monde, comme Beijing+30.
Dans l’ensemble, cette manifestation a révélé que, même si des progrès ont été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour combler l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, et qu’il faudra une action globale concertée de la part des gouvernements, des entreprises et de la société civile. L’EPIC, qui compte maintenant 64 membres, continue de servir de puissant catalyseur de cette mobilisation, en encourageant le partage des connaissances, les réformes législatives et le dialogue social.
Crédit photographique : ONU-Femmes/Ryan Brown
D’autres pays affirment se mobiliser pour combler l’écart de rémunération entre femmes et hommes d’ici 2030
D’autres pays affirment se mobiliser pour combler l’écart de rémunération entre femmes et hommes d’ici 2030
En marge des réunions du G20 de juillet au Brésil, d’autres pays se sont engagés à se joindre à la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) et à la campagne en faveur de l’égalité salariale entre femmes et hommes.
BRÉSIL (OIT Info) – Le Chili et la Turquie se sont engagés à joindre la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) et deux autres pays ont consenti à redoubler d’efforts pour combler l’écart de rémunération existant entre les sexes au niveau national.
L’adhésion de ces deux nouveaux pays porte à 27 le nombre de gouvernements qui ont souscrit à l’objectif de l’EPIC en faveur de l’égalité de rémunération pour les femmes et les hommes. En outre, l’Espagne – qui est déjà membre de l’EPIC – et le Japon ont consenti à faire davantage à l’appui de l’objectif de l’EPIC.
L’EPIC compte actuellement 63 membres au total qui représentent des organisations d’employeurs et de travailleurs, des organismes internationaux, des universités et la société civile et des gouvernements.
Ces nouveaux engagements ont été pris à l’occasion d’un événement organisé par l’EPIC en collaboration avec le gouvernement brésilien, dans le cadre des réunions du G20 tenues à Fortaleza, au Brésil, en juillet dernier. Le Brésil, qui assure la présidence du G20 en 2024, a désigné l’égalité des genres et la promotion de la diversité sur le lieu de travail comme priorités principales pour le Groupe de travail sur l’emploi du G20.
Cet événement était organisé par l’EPIC sous le thème Ensemble, comblons l’écart de rémunération entre femmes et hommes MAINTENANT, en collaboration avec le ministère brésilien du Travail et de l’Emploi. Le but visé était de passer à la vitesse supérieure pour atteindre la cible 8.5 des objectifs de développement durable (ODD) et montrer en quoi l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale renforce la capacité des pays à atteindre les autres ODD, réduisant ainsi la faim, la pauvreté et les inégalités.
Les délégués ont débattu des défis complexes que représentent les inégalités de rémunération entre les hommes et les femmes, et ont mis en commun leurs expériences et leurs pratiques exemplaires sur les moyens de combler ces écarts et de promouvoir l’équité salariale dans le monde du travail. Les discriminations salariales fondées sur le genre, les inégalités ethniques et raciales, ainsi que la part disproportionnée du travail de soin non rémunéré assumée par les femmes, et leur exposition à la violence et au harcèlement au travail, sont les principaux obstacles qui empêchent les femmes d’accéder aux marchés du travail.
Chidi King, cheffe du Service des questions de genre, de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion à l’Organisation internationale du Travail, a animé le débat, amorcé après les remarques liminaires du ministre brésilien du Travail et de l’emploi, Luiz Marinho, et le discours d’orientation de la secrétaire nationale responsable de l’économie des soins et de l’autonomisation des femmes au ministère de la Femme, Rosane Silva.
Dans ses remarques, Mme King a souligné que, malgré des progrès importants réalisés sous forme de politiques et d’actions pour l’égalité des genres, la parité salariale continue de nous échapper. « Partout dans le monde, les femmes gagnent moins de 80 cents pour chaque dollar perçu par les hommes. Pour les femmes ayant des enfants, les femmes de couleur, les femmes réfugiées et les migrantes, les femmes handicapées, les femmes autochtones et bien d’autres encore, à commencer par les femmes qui travaillent dans l’économie informelle, ce chiffre est encore plus bas. C’est pour ces raisons que, ces dernières années, de nombreux pays ont introduit de nouvelles dispositions législatives en vue de combler ces écarts de rémunération entre hommes et femmes. Toutefois, malgré ces efforts, aucun pays n’est encore parvenu à atteindre cet objectif dans son intégralité » a-t-elle constaté.
Pour sa part, Mme Silva a évoqué la loi sur l’égalité de rémunération adoptée au Brésil qui, entre autres mesures, a établi un groupe de travail chargé de définir les actions requises pour promouvoir l’égalité salariale et l’égalité dans l’emploi. Elle a également parlé de la création d’un groupe de travail interministériel chargé d’élaborer une politique nationale en matière de soin, pour laquelle l’OIT fournit des orientations techniques.
Ont également participé au débat des représentants du Brésil, du Canada, des États-Unis, de l’Organisation internationale des employeurs et de la Confédération syndicale internationale, en faisant part de leurs expériences et des difficultés rencontrées en matière de réduction des inégalités de revenus entre hommes et femmes.
Des fonctionnaires des gouvernements du Chili et de la Turquie ont exprimé la volonté de leur pays de se joindre à l’EPIC, tandis que les représentants du Japon et de l’Espagne ont décrit les mesures spécifiques que leur pays entend prendre pour réduire l’écart de rémunération entre hommes et femmes au niveau national.
La directrice générale adjointe de l’OIT, Celeste Drake, la représentante par intérim du Brésil auprès de ONU-Femmes, Ana Carolina Querino, et le secrétaire général adjoint de l’OCDE, Yoshiki Takeuchi, ont clôturé cette manifestation en faisant part de leurs réflexions sur les possibilités restant à exploiter et les défis à relever.
« Nous avons la responsabilité collective de combler l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes : le mettre en évidence, le mesurer, trouver des solutions novatrices et pratiques pour y remédier et passer à la vitesse supérieure pour atteindre la cible 8.5 des objectifs de développement durable », a conclu Mme Drake.
Conseil consultatif sur l’avenir du travail pour les dirigeants de demain : aider les générations futures à choisir leur avenir
Conseil consultatif sur l’avenir du travail pour les dirigeants de demain : aider les générations futures à choisir leur avenir
À l’ère de l’automatisation, le monde du travail évolue rapidement – la rémunération également. Tout un défi que de s’assurer que les travailleurs disposent des informations et des données nécessaires pour s’adapter et s’épanouir dans un monde du travail en constante évolution, pour prendre des décisions de carrière en connaissance de cause, y compris en ce qui a trait à la rémunération. Des technologies sont requises pour analyser les données dont les travailleurs ont besoin sur la rémunération, les compétences et les tendances en matière de travail afin de prendre en main leur avenir professionnel.
Notre ambition chez WorkVue est de concevoir ces technologies, de fournir aux travailleurs les données et les informations dont ils ont besoin pour prendre de bonnes décisions. À cette fin, WorkVue a créé un organe indépendant : le conseil consultatif sur l’avenir du travail pour les dirigeants de demain. De jeunes professionnels participent à cette initiative de collaboration qui leur donne la possibilité d’exprimer leurs idées, de proposer des solutions novatrices et de contribuer à la conception d’outils qui permettront à leurs pairs de bien gérer leur carrière et les transitions professionnelles.
Ce conseil consultatif a un triple but. En premier lieu, servir de catalyseur : le conseil consultatif sur l’avenir du travail fait appel aux dirigeants de demain pour trouver des solutions permettant aux travailleurs de disposer des données et des informations dont ils ont besoin, notamment concernant leur rémunération. En deuxième lieu, le conseil consultatif entend influer sur les politiques en devenant l’un des principaux porte-parole des employés dans l’économie du savoir, en travaillant au développement communautaire et en plaidant en faveur d’un avenir du travail qui réponde aux besoins et aux aspirations de chacun. Enfin, le conseil consultatif propose des services, des produits et des éléments novateurs qui sont autant de réponses aux problèmes et aux besoins des travailleurs dans la gestion de carrière et de transitions professionnelles. Le conseil consultatif réunit des diplômés d’université, des professionnels en poste dans de grandes entreprises multinationales et des fonctionnaires.
Le conseil consultatif concentre ses travaux sur les thématiques suivantes : la rémunération (comment garantir la stabilité ou la croissance de revenu au cours des transitions professionnelles); les compétences (comment faire pencher la balance en faveur de compétences tangibles et non tangibles); et l’incidence de l’intelligence artificielle et de l’automatisation sur les emplois.
Le conseil consultatif s’emploie à permettre aux jeunes professionnels de se faire entendre et de se prononcer au sujet de l’avenir du travail. À cette fin, ils conçoivent des outils et des services optimisant la transparence en matière de rémunération, les compétences et l’accès aux informations sur le marché du travail, qui aideront les dirigeants de demain à prendre leur carrière en main dans un monde du travail en perpétuelle évolution. Cette fusion de données devrait faciliter les transitions professionnelles et permettre aux travailleurs de faire des choix de carrière plus éclairés.
Journée internationale de l’égalité de rémunération 2024 : campagne commune des plateformes pour la transparence des salaires destinée à rendre les données salariales accessibles aux employés
Journée internationale de l’égalité de rémunération 2024 : campagne commune des plateformes pour la transparence des salaires destinée à rendre les données salariales accessibles aux employés
18 septembre 2024 — London et New York
Un groupe de plateformes pour la transparence des salaires — Levels.fyi, Real Salary, Salary Transparent Street and WorkVue — ont uni leurs forces pour une initiative sans précédent : à l’occasion de la Journée internationale de l’égalité de rémunération 2024, elles ont lancé une campagne visant à donner aux employés les moyens d’obtenir en temps réel des données salariales.
Ensemble, ces plateformes se battent pour la transparence des salaires, pour que les travailleurs aient à leur disposition les informations voulues pour combler l’écart de rémunération entre hommes et femmes, qui atteint le chiffre effarant de 20 pour cent dans le monde.
Cette campagne n’est pas juste une question de chiffres. En démocratisant l’accès aux données salariales, ces plateformes donnent aux employés les moyens de plaider en faveur d’une rémunération équitable, de négocier en pleine confiance et de prendre des décisions de carrière en toute connaissance de cause. Une telle initiative conjointe marque un tournant dans la lutte pour l’équité salariale. Grâce au développement de la législation favorable à la transparence, les données salariales sont rendues accessibles, au nom d’un droit qui revient à chaque travailleur.
« En mettant les données salariales entre les mains des employés, vous offrez des chances égales à tous », affirme Mme Zara Nanu, MBE, fondatrice de WorkVue. « Les données et une transparence ascendante nous permettent de combler l’écart de rémunération pour de bon. »
Les plateformes comme Levels.fyi, qui fournissent tous les mois des repères salariaux à plus de 1,5 million de professionnels, et Salary Transparent Street, qui assure aux travailleurs la transparence des salaires, s’emploient à garantir que les employés ne soient plus dans l’ignorance. Zaheer Mohiuddin, cofondateur de Levels.fyi, souligne l’importance de cette initiative collective : « Nos rapports annuels sur les écarts de rémunération entre hommes et femmes fournissent aux dirigeants des indications leur permettant de repérer et de combler de tels écarts. »
De même, Hannah Williams, fondatrice de Salary Transparent Street, souligne la nécessité de ce virage : « J’ai déjà été sous-rémunérée à plus de 20 000 $ comme analyste principale de données. Sans cette campagne pour la transparence, je ne l’aurais pas su : elle donne aux travailleurs les moyens de savoir ce qu’ils valent et obtenir ce qu’ils veulent . »
Le secret entourant les données salariales est depuis longtemps l’un des plus gros obstacles à franchir pour parvenir à l’équité salariale. Ces plateformes visent à briser le silence qui contribue à entretenir les écarts de rémunération, et cette campagne constitue un appel à l’action unifié incitant les employés à prendre leur avenir en main en sachant ce qu’ils valent aujourd’hui.
Joignez-vous au mouvement
Dans le cadre de la campagne organisée en 2024 à l’occasion de la Journée internationale de l’égalité de rémunération, ces plateformes encouragent les employés à accéder aux rapports sur les données salariales, aux comparaisons de salaires en temps réel et aux outils de négociation. Cette initiative conjointe marque une étape décisive pour garantir que la transparence des salaires devienne la norme plutôt que l’exception.
Le message est clair : pas d’égalité de rémunération sans données salariales. En tirant parti en toute transparence du pouvoir collectif que leur donnent ces données, les employés peuvent exiger d’être rémunérés à leur juste valeur — et faire en sorte que l’inégalité salariale ne soit plus qu’un mauvais souvenir.
Pour en savoir plus sur les moyens d’accéder aux données salariales et de faire partie du mouvement, consultez https://www.levels.fyi/, https://www.salarytransparentstreet.com/, https://www.real-salary.com/, https://workvue.io/
Contact média :
Zara Nanu
[email protected]
+44(0)7944926705
Carton rouge : l’écart de rémunération entre les sexes dans les sports
Carton rouge : l’écart de rémunération entre les sexes dans les sports
Au cours du siècle dernier, les femmes ont fait des pas de géant dans le monde des sports. Autrefois exclues des Jeux olympiques, les femmes participent aujourd’hui à toutes les épreuves, entraînant l’expansion et alimentant l’enthousiasme des ligues sportives professionnelles féminines.
Il y a de quoi se réjouir, mais l’écart de rémunération entre les sexes perdure dans les sports : les athlètes féminines gagnent moins que leurs homologues masculins. Dans le monde des sports, les femmes font toujours face à des problèmes comme l’inégalité de rémunération et des possibilités de commandite limitées, et les athlètes féminines ont moins de revenus que leurs homologues masculins.
L’écart de rémunération entre femmes et hommes persiste dans tous les secteurs d’activité
L’écart de rémunération entre femmes et hommes persiste non seulement dans les sports mais également dans tous les secteurs d’activité et domaines de l’existence. Nos travaux de recherche au Bureau de l'équité salariale de l'Ontario révèlent que les femmes ontariennes gagnent en moyenne, à l’heure actuelle, 87 cents pour chaque dollar gagné par les hommes, soit un écart de rémunération entre les sexes de 13 %. Cet écart se creuse encore dans le cas des femmes racialisées, des nouvelles arrivantes, des femmes handicapées, des femmes autochtones et des femmes trans.
Selon un rapport de Deloitte (Royaume-Uni), en 2024, les sports professionnels féminins devraient générer des recettes mondiales de1,28 milliards $ É.-U, un chiffre vertigineux. Une étude de 2023, menée par la Banque royale du Canada et Wasserman The Collective, révèle l’existence d’un écart de rémunération important entre les athlètes masculins et féminines, les premiers tirant de leur pratique sportive un salaire environ 21 fois supérieur. La contribution potentielle des sports féminins à l’économie mondiale est énorme, et pourrait l’être encore davantage si l’écart de rémunération entre femmes et hommes était comblé. En outre, des facteurs comme la grossesse, l’accouchement et le vieillissement entraînent une réduction substantielle des revenus de carrière des femmes.
Miser sur les athlètes féminines
Les revenus non liés à la pratique sportive, qui sont tirés notamment de contrats publicitaires et de commandites, représentent bien plus qu’un complément, mais plutôt une part essentielle de la réussite et de la viabilité. Les athlètes féminines attachent beaucoup d’importance à ces revenus, qui jouent un rôle déterminant pour combler l’écart de rémunération entre les sexes.
Ainsi, 82 % du revenu d’une athlète féminine provient de commandites et de contrats de promotion contre seulement 37% du revenu d’un athlète masculin . Ce mode de financement maximise le revenu des athlètes masculins mais sous-estime, en revanche, la valeur particulière des athlètes féminines. Outre des taux de fréquentation et d’audience record, il est de plus en plus évident que les sports féminins sont profitables, génèrent des revenus et attirent de fidèles amateurs.
Nous pouvons nous réjouir de la progression des sports féminins, mais beaucoup reste à faire pour que la rémunération de toutes les athlètes féminines soit égale à celle de leurs homologues masculins dans toutes les disciplines sportives. Nous devons continuer de faire pression jusqu’à ce que la participation des femmes devienne ordinaire, c’est-à-dire dans la norme. C’est la mission quotidienne du Bureau de l'équité salariale de l'Ontario.