L’AUSTRALIE PREND DE NOUVELLES MESURES VISANT À ACCROÎTRE LA PARTICIPATION DES FEMMES AU MARCHÉ DU TRAVAIL TOUT EN ENCOURAGEANT UNE RÉPARTITION PLUS ÉQUITABLE DU TRAVAIL ET DES RESPONSABILITÉS FAMILIALES ENTRE LES PARENTS

L’AUSTRALIE PREND DE NOUVELLES MESURES VISANT À ACCROÎTRE LA PARTICIPATION DES FEMMES AU MARCHÉ DU TRAVAIL TOUT EN ENCOURAGEANT UNE RÉPARTITION PLUS ÉQUITABLE DU TRAVAIL ET DES RESPONSABILITÉS FAMILIALES ENTRE LES PARENTS

4 Jan 2024

Depuis le 1er juillet 2023, la Loi de 2023 portant modification de la législation sur le travail équitable (Protéger les droits des travailleurs) prévoit un meilleur accès au congé parental non rémunéré, afin que les salariés puissent utiliser leur congé de la manière qui convient le mieux à leur famille, et encourage un meilleur partage du travail et des responsabilités familiales.

Les modifications apportées ont accru la flexibilité en:

• augmentant le nombre de jours de congé parental flexible non rémunéré de 30 jours à 100 jours;

• permettant aux salariées enceintes de prendre des jours de congé parental flexible non rémunéré jusqu’à 6 semaines avant la date d’accouchement prévue;

• en supprimant le concept de couple de salariés, de sorte que les deux parents puissent, le cas échéant, prendre des congés en même temps;

• garantissant que les salariés puissent demander une prolongation de leur congé parental non rémunéré, indépendamment de la durée du congé de leur conjoint.

Ces modifications complètent la Loi de 2023 portant modification du congé parental rémunéré (Améliorations pour les familles et l’égalité de genre), qui a introduit la flexibilité sur une base quotidienne du congé parental financé par l’État.

Pour en savoir plus sur les modifications apportées au congé parental non rémunéré, voir ici.

LES DIRIGEANTS PRÉSENTS À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES S’ENGAGENT À RÉDUIRE L’ÉCART DE RÉMUNÉRATION FEMMES-HOMMES

LES DIRIGEANTS PRÉSENTS À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES S’ENGAGENT À RÉDUIRE L’ÉCART DE RÉMUNÉRATION FEMMES-HOMMES

4 Jan 2024

Cet engagement vise à donner un nouvel élan à la lutte contre les importantes disparités salariales femmes-hommes et s’appuie sur des initiatives allant du financement de programmes de formation à l’élargissement des efforts en matière de transparence salariale.

NEW YORK (OIT Infos) – Les États-Unis, l’Islande, les institutions des Nations Unies, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et d’autres organisations se sont engagés à réduire l’écart de rémunération femmes-hommes lors d’un événement organisé le 18 septembre par la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

La coalition EPIC vise à atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes partout dans le monde. Elle aide les gouvernements, les employeurs, les travailleurs, le secteur privé et les organisations de la société civile à prendre des mesures pour atteindre cet objectif aux niveaux mondial, régional et national – conformément à la convention (n° 100) de l’OIT sur l’égalité de rémunération, 1951.

Les engagements pris dans ce cadre permettront de donner un nouvel élan à la réduction des disparités salariales entre les femmes et les hommes. Selon le Rapport mondial sur les salaires 2018/19 de l’OIT, les femmes gagnent en moyenne environ 20 pour cent de moins que les hommes, même s’il existe d’importantes disparités entre les pays.

Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales des États-Unis, a décrit les mesures qu’entendait prendre le ministère du Travail: «Dans le but de mettre fin à la ségrégation professionnelle et de lutter contre les inégalités salariales et la discrimination en matière de rémunération, le ministère américain du Travail va octroyer en 2023 jusqu’à 14 subventions, d’un montant total de 5 millions de dollars, pour attirer les femmes et les aider à accéder aux programmes d’apprentissage et de formation agréés des secteurs à forte croissance et à hauts revenus où elles sont sous-représentées, tels que la construction civile, la production manufacturière et la cybersécurité.»

La Première Ministre islandaise, Katrín Jakobsdóttir, s’est également engagée à prendre les mesures suivantes: «Le gouvernement islandais s’engage à poursuivre le travail de mise en œuvre de la Norme sur l’égalité de rémunération et de la Confirmation de l’égalité de rémunération (pour les entreprises de moins de 50 salariés). L’objectif poursuivi est l’élimination de l’écart de rémunération femmes-hommes.»

Olena Zelenska, la Première Dame d’Ukraine, a également fait une intervention remarquée sur la nécessité d’accélérer les actions en faveur de l’égalité femmes-hommes: «L’Ukraine progressait en matière d’égalité de rémunération femmes-hommes. Mais la guerre a changé la donne, sans pour autant que l’État ne dévie de cette voie. L’Ukraine se bat pour des valeurs communes – et ensemble, nous serons plus efficaces pour y parvenir.»

Les représentants des trois organisations internationales qui assurent la direction d’EPIC – l’OIT, ONU femmes et l’OCDE – ont souligné les mesures qu’elles prendraient pour contribuer à réduire l’écart de rémunération femmes-hommes.

«L’OIT s’appuiera sur une approche à l’échelle du système par le biais de la Coalition mondiale pour la justice sociale afin d’accélérer les avancées visant à atteindre la cible 8.5 des ODD; elle mettra à jour la base de données juridique mondiale d’EPIC avec les dernières informations disponibles sur l’égalité de rémunération; et elle élargira le réseau EPIC dans le but d’attirer 18 membres supplémentaires, portant ainsi leur nombre de 57 à 75», a déclaré le Directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo.

Sima Bahous, la directrice exécutive d’ONU femmes, a déclaré que son institution «continuera à travailler avec les gouvernements, la société civile et le secteur privé pour réduire l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes dans plus de 20 pays à travers le monde, notamment grâce à notre Accélérateur de l’égalité des sexes. Nous continuerons également à nous mobiliser et à plaider en faveur de l’égalité salariale à travail égal et de l’entrepreneuriat, en plaçant nos principes d’autonomisation économique des femmes au cœur de nos interventions.»

«L’OCDE  développera ses travaux sur la transparence salariale. Cela inclut la publication “Reporting Gender Pay Gaps in OECD Countries” et les notes de synthèse y afférentes, ainsi que des ateliers sur les outils numériques de déclaration des écarts de rémunération et le respect des règles en la matière», a déclaré Ulrik Knudsen, Secrétaire général adjoint de l’OCDE.

EPIC travaille avec ses partenaires pour sensibiliser, partager les connaissances, encourager l’innovation et intensifier les initiatives et programmes ayant déjà donné des résultats positifs.

LES PARLEMENTAIRES S’ENGAGENT À PRENDRE DES MESURES POUR ÉLIMINER LA DISCRIMINATION DES FEMMES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

LES PARLEMENTAIRES S’ENGAGENT À PRENDRE DES MESURES POUR ÉLIMINER LA DISCRIMINATION DES FEMMES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

4 Jan 2024

L’égalité au travail a été l’un des principaux thèmes d’une table ronde parlementaire qui a réuni 35 parlementaires de 23 pays le 22 juin 2023. Au cours de cette rencontre, organisée par l’Union interparlementaire (IUP) et le Haut Commissariat aux droits de l’homme (HCDH), des parlementaires ont uni leurs forces pour remettre les droits des femmes sur le devant de la scène.

Cette table ronde a été organisée dans le cadre de l’Initiative «Human Rights 75», qui s’est déroulée sur une année entière pour commémorer le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).

Photo un: Les participants à la table ronde parlementaire de juin 2023 ont réaffirmé le rôle central des parlements dans l’adoption de politiques en faveur des femmes, y compris dans le domaine du travail. © Pierre Albouy/HCDH.

Les débats ont porté sur le rôle central des parlements dans la promotion de la participation des femmes en politique et de leurs droits à un travail décent et à l’éducation sur un pied d’égalité avec les hommes, tels qu’énoncés par la Déclaration universelle des droits de l’homme et codifiés par la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). Plus précisément, les participants se sont penchés sur la manière dont ces droits sont interconnectés et dont les discriminations et les inégalités fondées sur le genre existantes dans ces trois domaines se recoupent avec d’autres formes d’inégalités et motifs de discrimination. Au cours des discussions, les participants ont réaffirmé que l’égalité d’accès des femmes à un travail décent et à un salaire égal s’avérait fondamentale pour s’attaquer de manière significative aux inégalités structurelles et atteindre les cibles des ODD en temps voulu, tout en soulignant l’aspect préjudiciable des stéréotypes et des rôles genrés traditionnels, qui conduisent souvent les femmes à toucher des salaires inférieurs et à disposer d’un accès limité à la protection sociale.

La ségrégation fondée sur le genre au sein de la main-d’œuvre, et en particulier dans les fonctions liées aux soins, a été soulignée comme constituant un facteur clef de la perpétuation des inégalités. Les participants ont souligné que la maternité était toujours considérée comme un désavantage pour la main-d’œuvre et constituait à ce titre l’un des principaux facteurs de l’écart de rémunération femmes-hommes, tandis que la paternité était largement valorisée. Les participants ont débattu de la nécessité d’élaborer et de mettre en œuvre, dans le contexte parlementaire, des stratégies en mesure de prendre en compte les problématiques de genre à toutes les étapes du processus législatif, y compris grâce à des efforts budgétaires spécifiques à cet effet.

Dans ce contexte, les parlementaires (qui participaient en personne ou en ligne) ont convenu à l’unanimité d’un ensemble d’engagements et de recommandations concrètes pour faire entendre la voix des parlements lors de l’événement de haut niveau prévu en décembre 2023 dans le cadre de «Human Rights 75».

Aux fins de l’égalité d’accès des femmes à un travail décent, les parlementaires se sont plus spécifiquement engagés à:

i) promouvoir la ratification de la Convention (no 189) de l’OIT sur les travailleuses et travailleurs domestiques, 2011, et adopter ou renforcer la législation visant à garantir l’accès à la protection sociale des femmes employées dans le secteur informel;

ii) adopter ou renforcer la législation visant à garantir un salaire égal à travail égal.

Vous pouvez accéder au texte intégral des engagements approuvés à l’adresse suivante.

Les débats de cette table ronde ont reflété nombre des points soulevés lors de la Table ronde de haut niveau sur l’égalité de genre parmi les personnels de santé et de soin, organisée dans le cadre du Cinquième Forum mondial sur les ressources humaines pour la santé, qui s’est tenu en avril 2023. Lors de cet événement, l’Union interparlementaire avait souligné la nécessité de: 1) garantir l’égalité en droit, de telle sorte que la protection sociale, les services publics et les infrastructures tiennent compte des problématiques de genre; 2) lutter contre les violences sexistes à l’égard des femmes sur le lieu de travail; et 3) s’attaquer aux inégalités en matière de responsabilités domestiques et familiales non rémunérées, ainsi qu’aux écarts de rémunération femmes-hommes. 

Photo deux: L’adoption de la Déclaration de Kigali de 2022 lors de la 145e Assemblée de l’Union interparlementaire. © IPU/Parlement du Rwanda

La table ronde a également servi à compléter la Déclaration de Kigali de 2022 de l’Union interparlementaire, dans laquelle les parlementaires s’étaient engagés à transformer leurs parlements en de véritables institutions sensibles au genre grâce à un ensemble concret de mesures politiques permettant aux parlements de lutter contre la discrimination structurelle et d’obtenir des résultats au bénéfice de toutes et tous. Parmi les cinq mesures stratégiques clés, les parlementaires ont convenu de faire progresser l’égalité femmes-hommes en matière de responsabilités familiales, et ont donné l’exemple en prenant en charge 50 pour cent du travail familial quotidien, indépendamment du sexe des parlementaires concernés. 

LE BUREAU RÉGIONAL POUR L’AFRIQUE DE L’EST ET L’AFRIQUE AUSTRALE (ESARO) D’ONU FEMMES LANCE LE RAPPORT «POURQUOI LES FEMMES GAGNENT MOINS: ÉCART DE RÉMUNÉRATION FEMMES-HOMMES ET AUTRES INÉGALITÉS DU MARCHÉ DU TRAVAIL EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE»

LE BUREAU RÉGIONAL POUR L’AFRIQUE DE L’EST ET L’AFRIQUE AUSTRALE (ESARO) D’ONU FEMMES LANCE LE RAPPORT «POURQUOI LES FEMMES GAGNENT MOINS: ÉCART DE RÉMUNÉRATION FEMMES-HOMMES ET AUTRES INÉGALITÉS DU MARCHÉ DU TRAVAIL EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE»

4 Jan 2024

Le Bureau régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe (ESARO) d’ONU femmes a publié un rapport intitulé «Why Women Earn Less: Gender Pay Gap and Other Labour Market Inequalities in East and Southern Africa». Il s’agit d’une étude unique en son genre qui met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les femmes sur les marchés du travail de l’ensemble de la région. Cette étude s’est appuyée sur des données relatives à 10 pays – Éthiopie, Kenya, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Rwanda, Tanzanie, Ouganda et Afrique du Sud – pour constater que sur une base horaire, les femmes ne gagnaient que 81 cents pour chaque dollar américain gagné par les hommes. Compte tenu des autres facteurs qui déterminent la rémunération, comme l’âge, le niveau de scolarité, le statut matrimonial et le type d’emploi, les femmes gagnent, toujours sur une base horaire, 92 cents pour chaque dollar américain gagné par les hommes. Étant donné que les femmes disposant d’un emploi rémunéré travaillent moins d’heures que les hommes, les femmes gagnent, sur une base mensuelle, 68 cents pour chaque dollar américain gagné par les hommes. Le rapport a également constaté une ségrégation sectorielle et professionnelle frappante entre les femmes et les hommes, et mis en évidence l’existence d’un plafond de verre.

Les conclusions de ce rapport ont été dévoilées pour la première fois à l’occasion du Café de l’égalité (Equality Café), qui s’est tenu le 12 septembre à Nairobi. Le Café de l’égalité est un forum animé par ONU femmes afin de faciliter la collaboration entre journalistes et influenceurs. Il s’agit de former, d’informer, de débattre et d’encourager des partenariats médiatiques à même de promouvoir l’égalité de genre. À cette occasion a été organisée une table ronde réunissant des experts de l’OIT, de Stanbic Bank, du National Media Group et du ministère kényan de l’Égalité des sexes et de l’Action positive. Des discussions ont été menées sur les stratégies à mettre en œuvre pour remédier à l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes. L’événement a rencontré un franc succès et a pu compter sur la participation de ALN Academy, Radio Africa, Trans World Radio, Capital FM et KBC, entre autres. Cette rencontre a été couverte par Capital FM et Trans World Radio.

En savoir plus sur cette réunion d’experts.

Nouvelle formation sur l’équité salariale lancée par l’Unité de l’équité salariale de la Commission canadienne des droits de la personne!

Nouvelle formation sur l’équité salariale lancée par l’Unité de l’équité salariale de la Commission canadienne des droits de la personne!

2 Jan 2024

Nous sommes ravis d'annoncer le lancement de notre formation en ligne gratuite sur l'équité salariale en partenariat avec l'Université Téluq : Atteindre l'équité salariale dans les organisations sous réglementation fédérale : pourquoi et comment ? 

Ce cours couvre les étapes clés du processus d'équité salariale, donnant aux participant·es l'expertise nécessaire pour mettre en œuvre la Loi fédérale sur l'équité salariale dans leur milieu de travail. Que vous soyez un employeur à la recherche d'informations pour vous aider à vous conformer à la nouvelle législation, un agent négociateur travaillant avec un comité d'équité salariale, ou un·e employé·e cherchant à comprendre et à faire valoir ses droits, ce cours est fait pour vous. 

Points forts de la formation :

  • Courtes lectures
  • Clips animés
  • Exemples et scénarios fictifs
  • Questionnaires interactifs

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