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LE BUREAU RÉGIONAL POUR L’AFRIQUE DE L’EST ET L’AFRIQUE AUSTRALE (ESARO) D’ONU FEMMES LANCE LE RAPPORT «POURQUOI LES FEMMES GAGNENT MOINS: ÉCART DE RÉMUNÉRATION FEMMES-HOMMES ET AUTRES INÉGALITÉS DU MARCHÉ DU TRAVAIL EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE»

LE BUREAU RÉGIONAL POUR L’AFRIQUE DE L’EST ET L’AFRIQUE AUSTRALE (ESARO) D’ONU FEMMES LANCE LE RAPPORT «POURQUOI LES FEMMES GAGNENT MOINS: ÉCART DE RÉMUNÉRATION FEMMES-HOMMES ET AUTRES INÉGALITÉS DU MARCHÉ DU TRAVAIL EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE»

4 Jan 2024

Le Bureau régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe (ESARO) d’ONU femmes a publié un rapport intitulé «Why Women Earn Less: Gender Pay Gap and Other Labour Market Inequalities in East and Southern Africa». Il s’agit d’une étude unique en son genre qui met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les femmes sur les marchés du travail de l’ensemble de la région. Cette étude s’est appuyée sur des données relatives à 10 pays – Éthiopie, Kenya, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Rwanda, Tanzanie, Ouganda et Afrique du Sud – pour constater que sur une base horaire, les femmes ne gagnaient que 81 cents pour chaque dollar américain gagné par les hommes. Compte tenu des autres facteurs qui déterminent la rémunération, comme l’âge, le niveau de scolarité, le statut matrimonial et le type d’emploi, les femmes gagnent, toujours sur une base horaire, 92 cents pour chaque dollar américain gagné par les hommes. Étant donné que les femmes disposant d’un emploi rémunéré travaillent moins d’heures que les hommes, les femmes gagnent, sur une base mensuelle, 68 cents pour chaque dollar américain gagné par les hommes. Le rapport a également constaté une ségrégation sectorielle et professionnelle frappante entre les femmes et les hommes, et mis en évidence l’existence d’un plafond de verre.

Les conclusions de ce rapport ont été dévoilées pour la première fois à l’occasion du Café de l’égalité (Equality Café), qui s’est tenu le 12 septembre à Nairobi. Le Café de l’égalité est un forum animé par ONU femmes afin de faciliter la collaboration entre journalistes et influenceurs. Il s’agit de former, d’informer, de débattre et d’encourager des partenariats médiatiques à même de promouvoir l’égalité de genre. À cette occasion a été organisée une table ronde réunissant des experts de l’OIT, de Stanbic Bank, du National Media Group et du ministère kényan de l’Égalité des sexes et de l’Action positive. Des discussions ont été menées sur les stratégies à mettre en œuvre pour remédier à l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes. L’événement a rencontré un franc succès et a pu compter sur la participation de ALN Academy, Radio Africa, Trans World Radio, Capital FM et KBC, entre autres. Cette rencontre a été couverte par Capital FM et Trans World Radio.

En savoir plus sur cette réunion d’experts.

Nouvelle formation sur l’équité salariale lancée par l’Unité de l’équité salariale de la Commission canadienne des droits de la personne!

Nouvelle formation sur l’équité salariale lancée par l’Unité de l’équité salariale de la Commission canadienne des droits de la personne!

2 Jan 2024

Nous sommes ravis d'annoncer le lancement de notre formation en ligne gratuite sur l'équité salariale en partenariat avec l'Université Téluq : Atteindre l'équité salariale dans les organisations sous réglementation fédérale : pourquoi et comment ? 

Ce cours couvre les étapes clés du processus d'équité salariale, donnant aux participant·es l'expertise nécessaire pour mettre en œuvre la Loi fédérale sur l'équité salariale dans leur milieu de travail. Que vous soyez un employeur à la recherche d'informations pour vous aider à vous conformer à la nouvelle législation, un agent négociateur travaillant avec un comité d'équité salariale, ou un·e employé·e cherchant à comprendre et à faire valoir ses droits, ce cours est fait pour vous. 

Points forts de la formation :

  • Courtes lectures
  • Clips animés
  • Exemples et scénarios fictifs
  • Questionnaires interactifs

Vous voulez suivre le cours ? Accédez-y ici ☛ version française

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WEBINAIRE EPIC-EMNET POUR L’ÉGALITÉ SALARIALE: COMMENT LES ENTREPRISES PEUVENT-ELLES CHANGER LA DONNE GRÂCE À LA COALITION INTERNATIONALE POUR L’ÉGALITÉ SALARIALE?

11 Sep 2023 - 11 Sep 2023
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MISES À JOUR DE L’UNITÉ DE L’ÉQUITÉ SALARIALE DE LA COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

MISES À JOUR DE L’UNITÉ DE L’ÉQUITÉ SALARIALE DE LA COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

1 Oct 2023

En juin dernier, Lori Straznicky a été nommée commissaire à l’équité salariale pour un mandat de cinq ans. Elle est enthousiaste à l’idée de continuer à travailler avec les employeurs sous réglementation fédérale, qui ouvrent la voie pour faire de l’équité salariale une réalité pour les femmes au Canada.

L’écart salarial entre les hommes et les femmes reste un problème persistant au Canada, et il est impératif que nous nous y attaquions de front. En 2022, les femmes de plus de 15 ans ne gagnaient encore, en moyenne, que 87 cents pour chaque dollar gagné par leurs homologues masculins.

Aux côtés de la commissaire Straznicky, l’Unité de l’équité salariale réaffirme son soutien indéfectible aux initiatives internationales et canadiennes visant à accélérer le rythme de réduction de l’écart salarial entre les hommes et les femmes et à parvenir à une véritable égalité salariale.

Lors de la Journée internationale de l’égalité de rémunération, le 18 septembre 2023, les représentants de divers pays se sont engagés à faire avancer la cause de l’égalité salariale. Ce jour-là, nous avons réitéré qu’au cours de la période allant de 2023 à 2026, nous nous engageons à promouvoir l’objectif de la Loi sur l’équité salariale du Canada, qui vise à remédier de manière proactive à la discrimination fondée sur le sexe dans les pratiques et les systèmes de rémunération des employeurs. À cette fin, nous nous engageons à :

1. Continuer à collaborer avec les membres de EPIC pour réaliser des progrès concrets et coordonnés vers la réalisation d’un salaire égal pour un travail de valeur égale dans tous les pays et tous les secteurs;
2. Faire respecter les exigences en matière d’équité salariale par le biais des mesures décrites dans la Loi;
3. Faciliter le respect de la Loi en aidant les parties des milieux de travail à régler les différends dès le début du processus ou en rendant des décisions rapides dans les cas où les différends ne peuvent être résolus; et,
4. Créer des ressources permettant aux parties des milieux travail de mieux connaître et comprendre leurs droits et obligations en matière d’équité salariale.

Ensemble, nous pouvons nous rapprocher d’un monde où l’égalité salariale n’est pas seulement une promesse, mais une réalité tangible pour tous.

Nous vous invitons à lire notre dernier bulletin d’informations pour obtenir des informations complètes sur nos dernières initiatives.

Commission canadienne des droits de la personne

Pour en savoir plus sur le travail de l’Unité de l’équité salariale de la Commission des droits de la personne, lisez notre bulletin d’informations sur l’équité salariale ci-joint.

Lire le bulletin d’informations

LA FRANCE: LES RÉSULTATS DE L’INDEX DE L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE 2023

LA FRANCE: LES RÉSULTATS DE L’INDEX DE L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE 2023

30 Sep 2023

La loi n° 2021-1774 du 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle (dite loi Rixain) a modifié l’article L 3241-1 du code du travail relatif aux modalités de versement du salaire. Depuis le 27 décembre 2022, les salaires des employés doivent être versés sur des comptes à leur nom. Le versement des salaires sur des comptes uniquement au nom de tiers est interdit. Cette mesure vise à garantir que les femmes reçoivent le salaire qu’elles ont gagné et à garantir leur indépendance financière.

Le nombre d’accords de branche conclus dans le domaine de l’égalité professionnelle est en nette hausse par rapport à l’année précédente : 389 textes ont été conclus en 2022 contre 231 en 2021. Ces textes se répartissent entre 6 accords traitant spécifiquement de l’égalité professionnelle et 383 accords abordant ce thème.

En France, l’Index de l’égalité, créé en 2019, s’applique depuis 2020 à toutes les entreprises d’au moins 50 salariés. Il mesure de façon objective les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, tout en mettant en évidence leurs axes de progression et impose des mesures correctives lorsque cela est nécessaire.

Il est noté sur 100 points à partir de 4 à 5 indicateurs en fonction de la taille de l’entreprise : l’écart de rémunération moyen entre les femmes et les hommes, calculé par tranche d’âge et par catégorie de postes équivalents, l’écart de taux d’augmentations, l’écart de taux de promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés), le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation à leur retour de congé de maternité, et enfin le nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les dix plus hautes rémunérations.

La note globale et l’ensemble des indicateurs calculables doivent être publiés de manière visible et lisible, chaque année au plus tard le 1er mars, sur le site internet de l’entreprise. En parallèle, les résultats doivent être mis à disposition du comité social et économique (CSE) via la base de données économiques et sociales, et transmis à l’administration.

Les résultats de l’index sont en constante progression depuis sa mise en place en 2019. Début mars 2023, la note moyenne obtenue à l’Index de l’égalité professionnelle était de 88 points, contre 84 points en 2020. La note moyenne des entreprises de plus de 1 000 salariés a augmenté d’environ 7 points entre 2019 (82,9) et 2023 (89,7). On constate que la note moyenne des entreprises s’améliore pour toutes les tranches confondues.

Le taux de déclaration démontre une bonne appropriation du dispositif par les grandes entreprises puisqu’en 2022, 97 % des entreprises d’au moins 1000 salariés et 92 % des entreprises de 251 à 999 salariés ont calculé et déclaré leur Index. Cette bonne appropriation est confirmée par la progression importante de la part des entreprises ayant un Index supérieur ou égal à 75 points quelle que soit la taille des entreprises.

Ces résultats encourageants ne doivent cependant pas masquer les efforts à poursuivre : 2 % des entreprises ont une note de 100 et 77 entreprises ont à date une note inférieure à 75 points depuis 2020. Ces entreprises pourront faire l’objet d’une sanction en 2023.

Plus d’informations sur le lien suivant :

Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, présente les résultats de l’Index de l’égalité professionnelle 2023 – Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion (travail-emploi.gouv.fr)

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