JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’ÉGALITE SALARIALE 2020 : L’EPIC APPELLE A PRIORISER L’ÉGALITÉ SALARIALE DANS LES EFFORTS DE RELANCE FACE AU COVID-19
JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’ÉGALITE SALARIALE 2020 : L’EPIC APPELLE A PRIORISER L’ÉGALITÉ SALARIALE DANS LES EFFORTS DE RELANCE FACE AU COVID-19
La toute première Journée internationale de l’égalité salariale, qui s’est tenue le 18 septembre 2020, a eu lieu à un moment où le monde du travail est en train de changer profondément. La crise du COVID-19 et ses retombées économiques posent de nouveaux défis sans précédent à la participation des femmes au marché du travail :
• A l’échelle mondiale, 40% des femmes exerçant une activité professionnelle travaillent dans les secteurs les plus touchés ;
• Avec la fermeture à grande échelle de garderies et d’écoles, les confinements et l’augmentation des besoins de soins des personnes âgées, les femmes ont effectué la majorité du travail de soins à autrui non rémunéré ;
• Les femmes dans le travail domestique sont très vulnérables face aux mesures de confinement et risquent de perdre leur emploi.
Cependant, les conséquences du COVID-19 ne viennent pas de nulle part. Avant la pandémie, les femmes étaient encore payées, en moyenne, 20 % de moins que les hommes. Malgré des décennies de progrès grâce au renforcement de la législation antidiscriminatoire, l’amélioration du niveau d’éducation et des emplois occupés et l’activisme en faveur de l’émancipation économique des femmes, les femmes continuent d’effectuer trois fois plus de travail de soins à autrui non rémunéré que les hommes ; elles sont surreprésentées dans des secteurs qui ont longtemps été sous-payés et sous-évalués ; elles sont sous-représentées dans les rôles de direction dans tous les secteurs ; et la violence et le harcèlement sexistes sur le lieu de travail ont longtemps fait du monde du travail un espace dangereux pour de nombreuses femmes.
La Journée internationale de l’égalité salariale permet de rappeler les inégalités persistantes et omniprésentes qui existent dans le monde du travail, et exhorte tous les acteurs à prendre des mesures concrètes pour parvenir à l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale et pour réduire l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes.
Pour marquer l’occasion, la Coalition Internationale Pour l’Égalité Salariale (EPIC) a, de façon virtuelle, lancé un appel à agir au niveau mondial, appelant tous les dirigeants du marché du travail à se rassembler dans la solidarité et à prendre des mesures coordonnées pour que l’équité salariale soit au cœur des efforts de relance face au COVID-19, et ce dans le monde entier. L’événement a débuté par un message vidéo des représentants du Comité directeur de l’EPIC appelant à une réponse économique face au COVID-19 qui priorise l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale ; reconnaisse la valeur du travail de soins à autrui non rémunéré et donne accès à des services abordables, tels que la garde d’enfants et les services de santé. Cette conversation mondiale inspirante a été modérée par Nozipho Tshabalala et a permis un échange de connaissances et d’idées entre les intervenants, ainsi qu’avec plus de 1000 décideurs politiques, militants, experts et décideurs venus de toutes les régions du monde pour marquer l’événement.
En faisant référence à son propre combat personnel et professionnel pour l’égalité des salaires en tant que journaliste de la BBC, Samira Ahmed a évoqué le défi que représente la lutte pour l’égalité et le pouvoir : « si vous avez toujours été privilégié, l’égalité se ressent comme une discrimination. » Ayant expérimenté des obstacles et des défis similaires dans sa lutte pour l’égalité dans le sport, Megan Rapinoe, capitaine de l’équipe nationale américaine de football féminin, a donné des conseils aux personnes œuvrant à ce même but : « Cherchez d’autres femmes, que ce soit dans votre propre entreprise, dans d’autres entreprises ou dans des réseaux. Il s’agit de partager des informations, d’échanger des idées, de s’aider les unes et les autres et de construire cette solidarité féminine. C’est l’échange d’informations et la confiance qui vous permettront d’y arriver. »
Soulignant la nécessité d’un changement urgent et systémique, Iris Bohnet, Professeur à la Kennedy School de Harvard et Doyen académique, a déclaré : « Nous devons corriger le système et non les femmes ou les groupes marginalisés… Pour faire avancer la cause de l’égalité salariale, nous devons repenser les systèmes, en mettant tout le monde sur un pied d’égalité pour devenir ingénieur ou infirmier, pour que chacun puisse bénéficier des mêmes opportunités de promotion et de conditions de travail flexibles. » Comme l’évoquait Thorsteinn Viglundsoon, ancien Ministre des affaires sociales et de l’égalité en Islande, un tel changement systémique n’est pas seulement une question d’équité, c’est aussi une question de bon sens : « L’égalité des sexes n’est pas une menace pour les hommes ; nous en bénéficions aussi. Nous avons besoin de changement en matière d’égalité de rémunération. Nous devons être les moteurs de ce changement. Nous devons être ce changement. » Kristin Skogen Lund, PDG de Schibsted ASA Norvège, a ajouté que « cela a aussi un peu à voir avec les choix. » Elle a déclaré que « de façon importante, nous devons encourager à la fois les employeurs et les femmes à faire plus de choix non traditionnels. »
Un thème récurrent est ressorti de cette table ronde interactive et des remarques formulées par le secrétariat de l’EPIC : aucun acteur ne peut faire face au défi du COVID-19 seul ; la coopération multipartite est essentielle pour reconstruire un monde du travail meilleur, plus équitable et plus résilient. Comme l’a affirmé Angel Gurria, Secrétaire général de l’OCDE : « les gouvernements, les employeurs, les syndicats, la société civile et les autres parties prenantes doivent travailler ensemble. » Guy Ryder, Directeur général de l’Organisation internationale du Travail, a souligné que : « l’action collective fait une différence extraordinaire. Asa Regner, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, a parlé des mesures que les acteurs peuvent adopter en travaillant ensemble : « (nous) pouvons promulguer des lois qui font respecter le principe d’un salaire égal pour un travail de valeur égale ; nous pouvons promouvoir des politiques qui éliminent les stéréotypes de genre ; nous pouvons concevoir des services adaptés aux familles ; et nous pouvons améliorer la qualité des données sur les salaires. »
Le même message a été porté par d’autres participants, comme par Megan Rapinoe, qui rappelait qu’il ne s’agit « pas (d’)une seule chose… nous avons besoin de volonté politique pour promulguer et appliquer la législation. Nous avons besoin d’une volonté sociale. Toutes les propositions de loi du monde ne valent rien si le monde ne veut pas l’égalité salariale. Nous devons l’aborder sous tous les angles. » C’est également ce qu’a rappelées Nadia Soubat, Membre du Bureau exécutif de la Confédération Démocratique du Travail (CDT) du Maroc, qui a insisté sur l’importance et les avantages du dialogue social pour apporter des solutions aux problèmes. Elle a souligné que « l’impact de cette pandémie pourrait être l’occasion de mettre en œuvre un nouveau paradigme basé sur l’égalité, l’équité et une vie décente pour tous. »
Dans son appel à agir, Sylvie Durrer, Directrice du Bureau fédéral suisse de l’égalité entre hommes et femmes et Présidente du Comité directeur de l’EPIC, a souligné la responsabilité de tous les acteurs dans l’adoption des mesures suivantes pour faire progresser l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale :
• Les gouvernements doivent s’assurer que les réponses politiques intégrées visent à atténuer les pertes d’emplois et de revenus ;
• Les employeurs doivent veiller à ce que les femmes ne se retrouvent pas à supporter de manière disproportionnée les pertes d’emplois et les réductions de revenus ;
• Les organisations d’employeurs et de travailleurs doivent travailler ensemble pour s’assurer que l’égalité entre les hommes et les femmes est au centre des solutions pour tous les travailleurs.
Mme Durrer a souligné l’importance de l’EPIC alors que nous nous engageons sur la voie de l’avenir : « ce n’est qu’ensemble que nous pourrons faire en sorte que les efforts de réponse et de relance conduisent à la construction d’un monde du travail plus inclusif et plus juste. »
Pour plus d’informations sur l’événement, cliquez ici. Versions espagnole et française ci-jointes.
Pour regarder l’enregistrement de l’événement de la Journée internationale de l’égalité salariale, cliquez ici.
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Célébration de la 1ère Journée Internationale de l’Égalité Salariale

Journée de l’Égalité Salariale 2020 – Message vidéo du Secrétaire Général de l’ONU António Guterres

Combler l’écart de rémunération entre les sexes avec des solutions numériques – Points essentiels
Combler l’écart de rémunération entre les sexes avec des solutions numériques – Points essentiels
Les objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, et plus particulièrement les ODD 5 et 8.5 visent à atteindre l’égalité des sexes ainsi qu’à l’autonomisation de toutes les femmes et filles d’ici 2030. Garantir un salaire égal pour un travail de valeur égale représente un élément clé de ces objectifs et fait donc partie intégrale de l’engagement international de chaque pays.
La problématique de l’écart salarial entre les sexes reste un défi global. Tandis que cet écart s’est réduit dans la plupart des régions, une augmentation a pu récemment être observée dans certains pays. Par conséquent, l’égalité salariale est encore loin d’être une réalité : à l’échelle mondiale, les femmes ne gagnent que 77 centimes pour chaque dollar gagné par les hommes. En d’autres termes, les femmes sont toujours payées environ 20 pourcent de moins que les hommes.
Le but de ce 3ème webinaire de la Coalition Internationale pour l’Egalité Salariale (EPIC) du 19 août 2020 – organisé par le Bureau fédéral suisse de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) – était de mettre en exergue le rôle joué par les outils numériques qui visent à aider les employeurs à effectuer l’analyse de l’égalité salariale au sein de leur structure.
Les expert-e-s suivant-e-s ont participé à la discussion : M. Patric Aeberhard, expert égalité salariale au BFEG, Mme Rosalia Vasquez, économètre et analyste à l’OIT, M. Marc Pieren, associé chez Comp-On et M. Willem Adema, économiste sénior à l’OCDE. Notons que plus de 220 participants issus de 50 pays – de l’Argentine au Japon – représentant plus de 80 organisations, ont participé à ce webinaire. Une vidéo Youtube de l’événement est disponible ici.
En tant que modératrice, Mme Sylvie Durrer, directrice du BFEG et présidente du Comité EPIC, a souligné qu’en temps de crise, « il existe un grand risque que l’égalité salariale et donc l’égalité des sexes soient mises de côté. » En réalité la pandémie actuelle a touché les femmes de manière disproportionnée, créant ainsi un risque d’exacerber les inégalités de sexes existantes sur le marché du travail. Dans ce contexte, une chose est certaine: nous devons plus que jamais encourager l’engagement des employeurs en les assistant par le biais de plans d’équité salariale ou d’outils d’analyse faciles d’utilisation et gratuits.
Au cours des dernières années, les gouvernements ont lutté contre l’inégalité salariale entre les sexes par divers moyens, y compris par de nouvelles lois et décisions politiques. Par exemple, comme l’a souligné Sylvie Durrer : « En Suisse, depuis juillet 2020, les employeurs comptant 100 employés et plus sont tenus d’analyser leur pratique en matière d’égalité salariale, de faire vérifier l’analyse par un organisme indépendant et d’informer leurs employé-e-s et leurs actionnaires des résultats. »
L’élément central de ce webinaire était une démonstration de l’outil Logib. Cela a permis aux participant-e-s d’obtenir des informations pratiques sur l’utilisation de l’outil. La présentation de Patric Aeberhard a montré comment Logib peut rapidement fournir des informations précises sur le salaire moyen et les primes moyennes des femmes par rapport à ceux des hommes. Logib indique également le nombre de femmes dans les différents quartiles d’une entreprise et génère des rapports faciles à lire et prêts à l’emploi. Outre la simplicité de l’outil, le fait qu’il puisse être utilisé dans le monde entier, par des employeurs publics et privés, garantit que les employeurs appartenant à une structure d’une certaine taille puissent continuer à respecter leur obligation en matière d’égalité salariale. De plus, la méthode sur laquelle Logib est basée (variables utilisées et méthode statistique) est scientifiquement et légalement reconnue. A noter que selon une enquête suisse, la moitié des employeurs qui ont effectué une analyse à l’aide de Logib ont ensuite adapté leurs salaires pour garantir l’égalité salariale entre leurs employé-e-s.
Marc Pieren a mis en évidence certains défis liés à l’analyse de l’égalité des salaires. Il a souligné que si l’outil en tant que tel est facile d’utilisation, la phase la plus délicate du processus, du moins pour certaines entreprises, reste la collecte de données. Au stade initial certaines entreprises doivent investir suffisamment d’efforts pour préparer les données requises. S’agissant d’encourager les entreprises à réaliser une analyse de leurs pratiques salariales, Marc Pieren a souligné que « la jeune génération est très sensible à ces questions. »
Pour Rosalia Vasquez, l’écart salarial au niveau global peut être lié à l’écart salarial entre les sexes « au sein des entreprises elles-mêmes, en particulier dans les petites et moyennes entreprises. » Selon elle, il est donc crucial de comprendre et de mesurer l’écart salarial entre les sexes « au niveau de l’entreprise. » Elle a aussi précisé qu’une analyse de l’égalité salariale « apporte une certaine connaissance et de la transparence », éléments qui se sont avérés être essentiels pour réduire l’écart salarial entre les sexes. Tout en parlant de la pandémie de la COVID-19, Rosalia Vasquez a mis le public en garde sur le fait que la crise sanitaire actuelle se transformera en crise économique persistante. Jusqu’à présent, la majorité des pertes d’emploi ont concerné des emplois occupés par des femmes. Cette situation pourrait en plus exacerber les inégalités existantes, qui seront plus difficiles à contrer lorsque les économies du monde entier seront en récession. En ce qui concerne les outils numériques, Rosalia Vasquez a noté que tous visent à mesurer les mêmes types d’indicateurs tels que les compétences, la responsabilité ou l’environnement de travail. L’avantage de Logib est sa simplicité, qui permet aux petites et moyennes entreprises – qui ne disposent pas nécessairement de ressources humaines importantes – de réaliser des analyses de rémunération entre les sexes.
Willem Adema a insisté sur le fait que « l’écart salarial entre les sexes est incroyablement difficile à combler. » Pour lui, les nombreuses politiques et lois anti-discrimination dans les pays de l’OCDE qui disposent l’égalité « ne semblent pas être suffisantes. » En parlant de la crise actuelle, il a mentionné que « la pandémie a mis une pression et un fardeau supplémentaires sur les femmes en termes de travail de soins non rémunéré » et que « cela n’a pas aidé les progrès déjà lents dans la réduction de l’écart salarial entre les sexes. »
Cette année, l’OIT et l’OCDE entreprendront des études qui cibleront l’écart salarial entre les sexes.
Dans ses conclusions, Sylvie Durrer a rappelé que « l’égalité des sexes n’est pas une option, mais une nécessité, même en temps de crise. » Elle a également attiré l’attention des participant-e-s sur la première « Journée internationale de l’égalité salariale » adoptée par l’ONU l’année dernière. Celle-ci sera célébrée pour la première fois le 18 septembre 2020 dans le monde entier, de Tbilissi à New York.
Prendre des mesures pour combler l’écart de rémunération entre les genres en Géorgie
Prendre des mesures pour combler l’écart de rémunération entre les genres en Géorgie
L’égalité de rémunération est l’un des objectifs de l’Agenda 2030 pour le développement durable, qui la reconnaît comme une clé de la croissance inclusive et de la réduction de la pauvreté. L’objectif 8 du développement durable appelle à promouvoir une croissance économique soutenue, inclusive et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous. L’égalité de rémunération est également abordée dans la Déclaration et le Programme d’action de Pékin (DPAP) comme l’un des indicateurs de l’autonomisation des femmes. La Géorgie s’est engagée à remplir les obligations indiquées dans ces instruments internationaux.
Le Code du travail de la Géorgie – en tant que principal cadre réglementaire des relations de travail – ne couvre pas le principe de l’égalité de rémunération, ni ne précise la notion de discrimination directe et indirecte. Selon la Commission d’experts de l’Organisation internationale du travail (OIT), les tribunaux nationaux géorgiens n’ont signalé aucune affaire concernant l’égalité de rémunération entre hommes et femmes. Le Comité part du principe que l’absence de cas ou de plaintes est susceptible d’indiquer un manque de cadre juridique approprié, une méconnaissance des droits, un manque de confiance dans les procédures ou l’absence d’accès pratique à celles-ci, ou encore la crainte de représailles. Le code du travail fait actuellement l’objet d’un processus de réforme et le projet proposé comprend une définition de la discrimination fondée sur la rémunération.
L’événement est organisé dans le cadre du projet “Women’s Economic Empowerment in the South Caucasus” (WESC) financé par la Direction suisse du développement et de la coopération (DDC) et la Coopération autrichienne au développement par l’intermédiaire de l’Agence autrichienne de développement (ADA) et mis en œuvre par ONU Femmes. L’objectif principal de l’événement est d’offrir une plateforme pour sensibiliser davantage à l’EPIC ainsi qu’aux engagements et aux plans du gouvernement géorgien pour combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. L’événement discutera également du rôle des partenaires sociaux dans le traitement de l’écart de rémunération entre les sexes, afin d’accroître la motivation du secteur privé/des employeurs et des syndicats à rejoindre l’EPIC.
L’événement réunira des représentants du Parlement géorgien, des agences gouvernementales qui participent aux décisions politiques, à la production et à l’analyse des données sur l’écart de rémunération entre les sexes en Arménie et en Géorgie (c’est-à-dire le Ministère de l’économie et du développement durable de Géorgie ; le Département du travail du Ministère des personnes déplacées des territoires occupés, du travail, de la santé et des affaires sociales de Géorgie ; l’Office national statistique de Géorgie, GEOSTAT ; des représentants du Ministère du travail et des affaires sociales d’Arménie; et l’office national statistique d’Arménie, ARMSTAT. En outre, des représentants des syndicats et des associations d’employeurs d’Arménie et de Géorgie ainsi que des organisations clés de la société civile participeront à l’événement.
En raison de la situation épidémiologique, l’événement se tiendra entièrement en ligne le 18 septembre. Inscrivez-vous ici.
Journée internationale de l’égalité salariale 2020 : « Reconstruire en mieux » pour l’avenir du travail en garantissant l’équité salariale
Journée internationale de l’égalité salariale 2020 : « Reconstruire en mieux » pour l’avenir du travail en garantissant l’équité salariale
À l’occasion de la première Journée internationale de l’égalité salariale et au milieu des retombées de la pandémie mondiale de COVID-19, la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) organise un appel mondial virtuel à l’action qui encourage tous les acteurs du marché du travail à prendre les mesures nécessaires pour garantir que l’égalité salariale est au cœur des efforts de redressement dans le monde.
Intervenant(e)s
Animé par Nozipho Tshabalala
Panélistes
- Thorsteinn Viglundsoon, l’ancien Ministre des affaires sociales et de l’égalité, gouvernement d’Islande
- Megan Rapinoe, capitaine de l’équipe nationale américaine de football féminin
- Samira Ahmed, journaliste de la BBC
- Kristin Skogen Lund, PDG de Schibsted ASA
- Iris Bohnet, Professeure et Doyen académique de la Harvard Kennedy School
- Nadia Soubat, membre du bureau exécutif de CDT Maroc
Remarks by the EPIC Secretariat:
- Guy Ryder, Directeur général, OIT
- Asa Regner, ONU Femmes
- Angel Gurría, Secrétaire général, OCDE
Appel à l’action
- Sylvie Durrer, représentante suisse et présidente de l’EPIC
Les représentant(e)s du Comité directeur de l’EPIC participeront à une vidéo pour débuter la réunion.
Regardez l’événement en direct ici.
Participez à la conversation en utilisant #EqualPayDay et suivez-nous sur Twitter à @epic2030.
Pour plus: Célébration de la Journée internationale de l’égalité salariale