LES POLITIQUES DE TRANSPARENCE SALARIALE PEUVENT-ELLES CONTRIBUER À COMBLER L'ÉCART SALARIAL ENTRE HOMMES ET FEMMES ? L'OCDE LE PENSE.

LES POLITIQUES DE TRANSPARENCE SALARIALE PEUVENT-ELLES CONTRIBUER À COMBLER L'ÉCART SALARIAL ENTRE HOMMES ET FEMMES ? L'OCDE LE PENSE.

29 Jun 2022

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a récemment publié un nouveau rapport intitulé Outils de transparence salariale pour réduire l’écart de rémunération entre hommes et femmes, qui examine les moyens mis en œuvre par les pays de l’OCDE pour que les entreprises révèlent l’existence et l’ampleur des inégalités salariales entre les salariés. Il s’agit du premier bilan des mesures de transparence salariale à l’échelle de l’OCDE, et le rapport fait état d’un niveau élevé d’engagement et de dynamique politique dans les pays qui tentent de combler l’écart salarial entre les genres.

Dix-huit des 38 pays de l’OCDE imposent aux entreprises du secteur privé de rendre compte systématiquement et régulièrement de l’écart salarial entre les genres. Cela peut impliquer le calcul et la communication d’une série de statistiques diverses sur l’écart salarial, ou simplement l’écart salarial global, à des parties prenantes telles que les travailleurs, leurs représentants, une agence gouvernementale et/ou le public.

Au sein de ce groupe, neuf pays de l’OCDE ont mis en œuvre des processus complets d’audit de l’égalité salariale. Les audits sur l’égalité de rémunération exigent une analyse supplémentaire des données sur le genre et proposent généralement des stratégies de suivi pour remédier aux inégalités. La plupart de ces politiques ont été introduites au cours de la dernière décennie, et la majeure partie de ce mouvement a eu lieu en Europe, reflétant la recommandation de la Commission européenne de 2014 sur le renforcement du principe d’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes par la transparence. Bon nombre de ces règles de déclaration des rémunérations couvrent également le secteur public.

Un peu moins de la moitié des pays de l’OCDE utilisent des systèmes de classification des emplois dans le secteur public et/ou privé, qui tentent d’uniformiser les rémunérations et de les rendre transparentes entre hommes et femmes au sein de catégories d’emplois spécifiques. Ces classifications, souvent présentées comme des échelles de salaires, sont plus courantes dans le secteur public. Dix pays exigent que les systèmes de classification des emplois, lorsqu’ils sont utilisés, soient neutres en termes de genre. Il s’agit d’une tentative de correction des préjugés sexistes dans l’évaluation des emplois, qui peuvent exacerber les disparités salariales.

Ces processus de transparence salariale reposent sur des principes juridiques importants, à savoir l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, ou l’égalité de rémunération pour un travail égal. Vingt-sept pays de l&##8217;OCDE indiquent à l’Organisation qu’ils ont clarifié le concept d’égalité de rémunération pour un travail égal et/ou de valeur égale dans leur législation nationale. La plupart des autres pays de l’OCDE ont clarifié les principes d’égalité de rémunération par le biais des tribunaux et de la jurisprudence.

Chacune de ces politiques, définies plus en détail dans le rapport, a le potentiel de réduire l’écart salarial entre les genres. Mais il faut encore renforcer les réformes, impliquer davantage les parties prenantes et évaluer davantage et mieux les mesures de transparence salariale.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le rapport ici

L’ÉGALITÉ SALARIALE EST L’AFFAIRE DE TOUS : TOUS ENGAGÉS DANS LA PROMOTION DE L’AUTONOMISATION ÉCONOMIQUE DES FEMMES

L’ÉGALITÉ SALARIALE EST L’AFFAIRE DE TOUS : TOUS ENGAGÉS DANS LA PROMOTION DE L’AUTONOMISATION ÉCONOMIQUE DES FEMMES

19 Apr 2022

Le gouvernement du Canada a organisé un événement parallèle virtuel le 22 mars 2022, en collaboration avec la Coalition internationale pour l’Egalité salariale (EPIC), et coparrainé par le Royaume-Uni, lors de la 66e session de la Commission de la condition de la femme (CSW66).

L’événement parallèle s’est concentré sur le rôle clé que les gouvernements, les organisations de travailleurs et d’employeurs ont tous à jouer afin d’aborder l’écart de rémunération entre les sexes. Le discours d’ouverture a été prononcé par l’honorable Seamus O’Regan Jr, ministre du Travail du gouvernement du Canada. Le ministre O’Regan a présenté les principaux éléments de la Loi sur l’équité salariale du Canada et a déclaré que ” lorsque les femmes canadiennes pourront compter sur un salaire égal pour un travail de valeur égale, notre économie sera plus forte. Ce n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est une décision intelligente d’un point de vue macroéconomique “. Le commissaire fédéral à l’équité salariale du Canada a pris la parole à la fin de l’événement pour souligner que la Loi sur l’équité salariale du Canada reposait sur trois piliers – l’éducation, l’application/la conformité et le règlement des différends – qui sont tous essentiels pour faire progresser l’équité salariale.

Des représentants de gouvernements (Nouvelle-Zélande, États-Unis, Royaume-Uni), d’organisations de travailleurs (Congrès des syndicats sud-africains (COSATU)) et d’employeurs (Confédération des employeurs de la Barbade) ont pris part à une discussion de groupe. Ils ont souligné l’importance de leurs rôles respectifs, comment une approche tripartite et collaborative est essentielle, et ont partagé des bonnes pratiques à cet effet. Voici quelques-uns des principaux points soulevés lors de la discussion de groupe :

• L’importance des mesures et des rapports sur la transparence salariale, y compris le soutien aux petites et moyennes entreprises. Les rapports sur la transparence salariale sont essentiels pour savoir où se trouvent les écarts afin de les combler. Il est essentiel d’obtenir l’engagement des employeurs et des entreprises et d’identifier les leaders clés pour faciliter cette approche.

• Les gouvernements ont un rôle à jouer en termes d’élaboration et d’adoption de lois, de politiques et de cadres réglementaires. Ils doivent également montrer l’exemple. Les actions de suivi et les efforts de sensibilisation des gouvernements sont essentiels, comme le partage d’informations et de bonnes pratiques avec les travailleurs et les employeurs sur la meilleure façon de combler l’écart de rémunération entre les sexes. Cela permet de garantir une approche cohérente.

• Les syndicats ont un rôle clé à jouer dans la lutte contre l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, par exemple en dispensant des formations sur cette question complexe et en plaidant pour que l’égalité de rémunération progresse pour toutes les femmes, y compris dans les emplois précaires.

• Les gouvernements peuvent également travailler avec les organisations de travailleurs pour fournir des informations supplémentaires sur l’écart de rémunération entre les sexes, notamment sur les droits des travailleurs et les actions qu’ils peuvent entreprendre.

• L’égalité salariale doit s’inscrire dans une série plus large de mesures visant à faire progresser l’égalité entre les sexes. Par exemple, le congé de maternité, la garde d’enfants, le congé parental, l’augmentation du salaire minimum, la formation et l’apprentissage pour les femmes, l’orientation professionnelle, le droit d’organisation et de négociation collective, et la lutte contre la discrimination, la violence et le harcèlement sur le lieu de travail.

• La nécessité de s’attaquer à la ségrégation professionnelle (les femmes étant surreprésentées dans des emplois sous-évalués) et de prendre en considération les besoins d’autres groupes souvent victimes de discrimination, tels que les populations autochtones et racialisées. Une approche fondée sur l’intersectionnalité peut être utile à cet égard. Les outils d’évaluation de l’équité salariale au travail, qui reconnaissent les compétences uniques de groupes spécifiques, sont également une option intéressante.

L’une des principales conclusions soulignées par les intervenants est que les efforts de collaboration sont plus que jamais nécessaires si nous voulons continuer à faire des progrès significatifs en matière d’égalité salariale. Tous ont convenu que l’égalité de rémunération devrait effectivement être l’affaire de tous.

Égalité salariale Panorama des stratégies efficaces

Putri Realita, Responsable mondiale Diversité & Inclusion chez Danone, explique pourquoi il était important de rejoindre l'EPIC

Putri Realita, Responsable mondiale Diversité & Inclusion chez Danone, explique pourquoi il était important de rejoindre l'EPIC

27 Mar 2022

«Danone a lancé, en 2017, One Planet One Health, un cadre d’action qui reflète sa forte conviction que la santé des personnes et de la planète sont interconnectées. Ce cadre d’action guide notre approche des affaires, en mettant l’accent sur la pertinence locale et en s’ancrant dans notre objectif d'”apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre”. L’inclusion, l’équité et la diversité font partie de nos objectifs d’entreprise à l’horizon 2030. Ils résonnent avec nos marques , et créent un impact à l’intérieur et à l’extérieur de Danone avec nos partenaires. L’équité salariale pour tous est l’une de nos ambitions dans notre feuille de route Global 2025 Inclusion, Equity and Diversity. Nous avons commencé à publier notre écart de rémunération entre les sexes dans le cadre de notre rapport annuel intégré. C’est également l’un des indicateurs de performance clés suivis dans le cadre de notre rapport Enterprise A Mission. Danone, dans tous ses pays, assure l’égalité salariale entre les femmes et les hommes avec pour objectif un écart dans une fourchette d’équité de plus ou moins 3 points. En 2020, le ratio femmes/hommes est de 96,8 au niveau mondial, en ligne avec l’ambition de l’entreprise ».

En juin 2020, Danone est devenue la première entreprise cotée en bourse à adopter le statut d’Entreprise à Mission créé par la loi Pacte en 2019. Ce statut a été officiellement intégré dans les statuts de Danone et enregistré en juillet 2020. Une Entreprise à Mission est définie comme une entreprise dont les objectifs dans les domaines social, sociétal et environnemental sont alignés sur cette finalité et inscrits dans ses statuts.

Présentation PowerPoint

Le Comité directeur de l’EPIC se réunit pour déterminer la voie à suivre pour 2022

Le Comité directeur de l’EPIC se réunit pour déterminer la voie à suivre pour 2022

25 Mar 2022

Sous une nouvelle présidence – celle du gouvernement du Canada – le comité directeur de l’EPIC s’est réuni virtuellement pendant trois heures le jeudi 17 février 2022, pour délibérer sur une série de questions de grande portée. La réunion a débuté par une discussion sur les progrès réalisés et les défis rencontrés dans la mise en œuvre du plan de travail de 2021. L’EPIC a notamment accueilli six nouveaux membres en 2021, mais malheureusement, en raison de l’impact de la pandémie COVID 19, deux de ses plus petits membres ont été contraints de cesser leurs activités.

Des représentants des gouvernements du Canada, de l’Égypte, de l’Islande, de la Jordanie, de la Nouvelle-Zélande, du Panama, de l’Afrique du Sud et de la Suisse, ainsi que des représentants de l’Organisation internationale des employeurs et de la Confédération syndicale internationale ont partagé les points forts de leurs travaux visant à réduire l’écart de rémunération entre les sexes. Ils ont également délibéré sur les questions suivantes et fourni des conseils appropriés au Secrétariat sur la voie à suivre :

• La gouvernance de l’EPIC ;

• L’élargissement de l’adhésion à l’EPIC ;

• La reconnaissance des bonnes pratiques de l’EPIC ;

• Le plan de travail de l’EPIC pour 2022 ; et

• Les lacunes en matière de financement.

Enfin, les membres du comité directeur ont abordé des sujets d’intérêt possibles pour le futur portail en-ligne de partage communautaire. Ce portail offrira aux membres de l’EPIC un espace pour exprimer leurs points de vue, leurs expériences et leurs idées sur la manière de lutter contre l’écart de rémunération entre les sexes, et pour suivre les échanges en cours.

LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE L’EPIC, RAKESH PATRY, PARLE D’ÉGALITÉ ET EXPOSE SA VISION

LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE L’EPIC, RAKESH PATRY, PARLE D’ÉGALITÉ ET EXPOSE SA VISION

23 Mar 2022

Rejoignez Rakesh Patry, Directeur général des Affaires internationales et intergouvernementales du Travail pour le Ministère de l’Emploi et du Développement social du gouvernement canadien, et président de la Coalition internationale pour l’Egalité salariale (EPIC), pour en savoir plus sur l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, et sur sa vision de la seule coalition mondiale unie contre l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

Dans cette vidéo, des sous-titres anglais, espagnols et français sont disponibles pour votre confort.

L’égalité salariale est l’affaire de tous : tous engagés dans la promotion de l’autonomisation économique des femmes

22 Mar 2022 - 22 Mar 2022
9:00 am - 10:30 am (America/Cayman)
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Les résultats des négociations sur l’égalite professionnelle entre les femmes et les hommes en France

Réunion technique de l’EPIC d’automne 2021 - Quatrième session sur « le rôle du secteur privé, y compris des PME, dans la promotion de l’équité salariale »

Réunion technique de l’EPIC d’automne 2021 - Quatrième session sur « le rôle du secteur privé, y compris des PME, dans la promotion de l’équité salariale »

4 Feb 2022

Le 13 décembre, la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) a tenu la quatrième et dernière session virtuelle de sa réunion technique annuelle réservée aux membres. Lors des deux tables rondes de la réunion, les membres de l’EPIC de tous les secteurs ont mis en avant les outils et les politiques d’équité salariale, ainsi que les divers défis auxquels ces acteurs sont confrontés pour parvenir à un salaire égal pour un travail de valeur égale dans le secteur privé, notamment parmi les petites et moyennes entreprises (PME). La session s’est terminée avec les points marquants du travail de l’EPIC sur l’égalité salariale en 2021 et par un mot de départ de l’ancienne présidente de la Coalition, la Dre Sylvie Durrer, directrice du Bureau fédéral suisse de l’égalité entre femmes et hommes, qui a souhaité la bienvenue au Canada en tant que président entrant.

Au cours de la première table ronde, des représentantes et représentants des gouvernements sont intervenus avec des approches cohérentes pour soutenir le secteur privé dans la réalisation de l’égalité salariale, y compris le Canada, la Suisse et l’Islande. La commissaire fédérale à l’équité salariale du Canada, Karen Jensen, a souligné que la mise en place d’un programme cohérent d’équité salariale est un processus complexe et à plusieurs niveaux qui nécessite des ressources accessibles en matière d’équité salariale, y compris des documents écrits, des applications et des outils Web, du matériel de formation, pour aider les employeurs. À ce titre, la Loi sur l’équité salariale du Canada, et les trousses d’outils correspondantes aux niveaux fédéral et provincial, soutiennent les entreprises de toutes tailles.

Capucine Kerboas du Bureau fédéral suisse de l’égalité entre femmes et hommes a déclaré que, pour résoudre le problème des écarts de rémunération persistants parmi les PME, le Gouvernement suisse a lancé un nouveau module de l’outil Web d’auto-analyse, Logib. Logib 2.0 est un programme virtuel disponible en anglais, français, allemand et italien, gratuit et à la fois simple et efficace pour l’évaluation de l’équité salariale parmi les PME. En s’attaquant aux différences de ressources entre les grandes entreprises et les PME qui pourraient entraver la capacité des PME à adopter des normes d’égalité salariale, Mme Kerboas est intervenue pour préciser que Logib 2.0 et d’autres outils sur mesure peuvent être utiles aux PME parce qu’ils sont développés spécifiquement pour celles qui ont des capacités et des connaissances préalables limitées.

Kristín Þóra Harðardóttir du Département de l’égalité du bureau de la Première ministre d’Islande a indiqué que la norme d’égalité salariale (EPS) a été l’outil le plus important pour réduire l’écart de rémunération entre les sexes en Islande et a eu un impact important sur la culture et la conscience des entreprises, en les aidant à comprendre l’importance de l’égalité salariale. La mise en œuvre de l’EPS constitue cependant un grand défi pour les PME, nécessitant la mise en place de nouvelles dispositions. Il s’agit notamment de la possibilité pour les plus petites entreprises de sélectionner une « confirmation de l’égalité salariale » au lieu d’une « certification » et des outils associés sont désormais disponibles gratuitement.

Au cours de la deuxième table ronde, les participants ont précisé que certains des plus grands défis à relever pour combler les écarts de rémunération entre les sexes ne sont pas seulement internes aux organisations, mais également liés aux obstacles externes permanents posés par la pandémie de COVID-19. La crise a eu un impact négatif sur les industries qui emploient des femmes de manière disproportionnée et a révolutionné le rôle du travail du secteur de la santé et des soins – à la fois rémunéré et non rémunéré –, menaçant les gains durement gagnés vers l’obtention d’un salaire égal pour un travail de valeur égale. La pandémie a également accéléré l’impact de l’IA et d’autres innovations technologiques, ce qui a des répercussions considérables sur l’ensemble du marché du travail. Les panélistes ont ajouté que, dans de nombreux contextes, la COVID-19 a également attiré l’attention sur d’autres problèmes sur le lieu de travail, mettant de côté les conversations sur l’égalité salariale.

Comme l’a souligné Henrike von Platen, fondatrice et PDG du Laboratoire d’innovation sur la rémunération équitable, l’étape la plus difficile à la suite de la pandémie sera d’impliquer les entreprises dans l’analyse et la réponse en matière d’inégalités salariales, en maintenant une volonté d’égalité salariale parmi d’autres obstacles. Emily M. Dickens, Cheffe du personnel au sein de Society for Human Resource Management (SHRM) et représentante de l’Organisation internationale des employeurs (OIE), a ajouté que de tels défis sont mis en évidence dans le dernier rapport de SHRM, avec des conclusions relatives au pouvoir de négociation des femmes, à l’importance des politiques de transparence salariale pour la rétention des talents au sein des entreprises et à l’enseignement des meilleures pratiques pour les « gestionnaires de personnes » et les professionnels de la rémunération. La création de l’égalité des chances comprend également la mise en œuvre du congé parental, la lutte contre les disparités entre les sexes dans différents types d’emplois et la prise d’engagements au plus haut niveau des entreprises, qui peuvent avoir un effet plus important pour garantir que l’équité salariale est au cœur de la culture d’entreprise.

La deuxième table ronde s’est conclue par une brève discussion sur la culture, la transparence et l’équité sur le lieu de travail, compte tenu de leur caractère essentiel pour combler non seulement l’écart de rémunération entre les sexes, mais aussi les écarts liés à d’autres identités telles que la race, l’origine ethnique, l’âge, l’orientation sexuelle et l’identité de genre, et le handicap.

Les principaux points à retenir de la session sont les suivants :

• Il est crucial, en particulier à la suite de la crise de COVID-19, que les gouvernements fournissent des outils et des ressources d’équité salariale aux employeurs pour mettre en œuvre des lois et des programmes d’équité salariale, en particulier pour aider les PME qui peuvent manquer de ressources adéquates.

• Certains des plus grands défis pour l’application des politiques et programmes d’égalité salariale découlent de la pandémie de COVID-19, qui a affecté les structures de travail, les flux et l’attention des entreprises aux écarts de rémunération entre les sexes.

• La mise en œuvre du congé parental, la lutte contre les disparités entre les sexes dans différents types d’emplois et la prise d’engagements au plus haut niveau des entreprises peuvent créer l’égalité des chances dans tous les types d’entreprises.

• La création d’une culture de transparence et d’ouverture des salaires sur le lieu de travail, avec des engagements à l’échelle de l’organisation pour l’analyse de la rémunération, peut également réduire les inégalités salariales entre les identités croisées, y compris par exemple celles entre les individus de races, d’ethnies, d’âges, d’orientations sexuelles et d’identités de genre, et de capacités disparates.

Le secteur public sur la voie de l’égalité salariale Mise en œuvre de la Charte pour l’égalité salariale

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