Costa Rica

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L’État du Costa Rica, par l’intermédiaire de l’Institut national de la femme (INAMU) en tant qu’organe responsable de la promotion et de la protection des droits humains des femmes, a élaboré une série de politiques nationales en coordination avec les différents secteurs du pays dans le but de garantir l’exercice des droits sans discrimination, d’écouter les voix des femmes dans leur diversité, d’éradiquer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et de parvenir à l’autonomisation et à l’autonomie économique des femmes par la génération de leurs propres revenus et le contrôle des biens et des ressources.

Au niveau national, la Politique pour l’égalité effective entre les femmes et les hommes de 2018-2030 (PIEG) a défini des axes, des objectifs et des résultats attendus d’ici 2030 comme un engagement de l’État en faveur des droits fondamentaux des femmes et des progrès vers l’égalité effective entre les hommes et les femmes, avec une volonté de réduire les écarts entre les sexes. La politique propose quatre axes, dont l’axe 3 fait référence au renforcement de l’autonomie économique des femmes par le biais d’un emploi inclusif de qualité et de l’utilisation, de l’accès et du contrôle des revenus, où la question de l’écart de rémunération entre en jeu.

Concrètement, nous disposons de divers programmes institutionnels ainsi que de propositions de modification de la législation nationale pour traiter cette question. Parmi elles, un projet de loi qui vise à introduire un mécanisme efficace de contrôle et de sanction pour faire progresser le respect des droits fondamentaux du travail, notamment en ce qui concerne l’égalité de rémunération pour un travail effectué dans des conditions égales ; Le ministère du travail et de la sécurité sociale et l’Institut national de la femme ont élaboré, un guide de l’inspection du travail dans une perspective d’égalité entre les sexes, ainsi qu’un manuel d’enseignement pour son application, qui couvre les infractions liées aux différences de salaire ; le Conseil national des salaires est chargé de fixer et de réviser les salaires minimums pour toutes les activités professionnelles du secteur privé, y compris celles dans lesquelles les femmes prédominent.

En outre, l’Institut national de la femme gère depuis 2016 le programme Sceau de l’égalité des sexes, un outil destiné aux organisations publiques et privées pour examiner les écarts qui peuvent éventuellement exister entre les femmes et les hommes et mettre en œuvre des mesures pour les combler. La norme du système national de gestion pour l’égalité des sexes (INTE G:38) stipule que “l’organisation doit définir et mettre en œuvre des politiques d’octroi d’incitations économiques et non économiques qui garantissent l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes au sein de l’organisation, en tenant compte de leur diversité”.

Le fait de faire partie de cette coalition internationale donne au pays l’occasion de bénéficier du soutien expert d’organisations internationales spécialisées dans la question, ainsi que de connaître les expériences d’autres pays qui ont mené à bien des processus nationaux visant à éliminer les écarts de rémunération, afin de renforcer et de fournir un retour d’information sur le travail effectué par le pays.

En outre, l’État costaricien, par l’intermédiaire de la représentation du mécanisme d’égalité des sexes, l’Institut national de la femme, offre un soutien technique, une expérience et des bonnes pratiques identifiées grâce aux différents programmes et politiques publiques qu’il a mis en œuvre sur les questions de l’employabilité des femmes, des écarts dans l’accès et la permanence de l’emploi et, en particulier, de l’écart de rémunération.