Oui
1953
1981
1983
Applicable
Code du travail de 1910 (modifié en 2018), articles L3221-2 & L3221-5 Consulter la version originale ici. Le Code du travail (tel que modifié en 2018) dispose que "tout employeur assure, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes (article L3221-2) et que "les disparités de rémunération entre les établissements d'une même entreprise ne peuvent pas, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, être fondées sur l'appartenance des salariés de ces établissements à l'un ou l'autre sexe." (article L3221-5).
Code du travail de 1910 (modifié en 2018), articles L3221-2 & L3221-5 Consulter la version originale ici. Le Code du travail (tel que modifié en 2018) dispose que "tout employeur assure, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes." (article L3221-2) et que "les disparités de rémunération entre les établissements d'une même entreprise ne peuvent pas, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, être fondées sur l'appartenance des salariés de ces établissements à l'un ou l'autre sexe." (article L3221-5).
Aucune disposition trouvée
L'article L3221-3 du Code du travail (tel que modifié en 2018) dispose que "constitue une rémunération [...] le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum et tous les autres avantages et accessoires payés, directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l'employeur au salarié en raison de l'emploi de ce dernier."
L'article L3221-4 du Code du travail (tel que modifié en 2018) dipose que "sont considérés comme ayant une valeur égale, les travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissances professionnelles consacrées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, de capacités découlant de l'expérience acquise, de responsabilités et de charge physique ou nerveuse."
L'article L3221-6 du Code du travail (tel que modifié en 2018) est libellé comme suit : "Les différents éléments composant la rémunération sont établis selon des normes identiques pour les femmes et pour les hommes. Les catégories et les critères de classification et de promotion professionnelles ainsi que toutes les autres bases de calcul de la rémunération, notamment les modes d'évaluation des emplois, sont établis selon des règles qui assurent l'application du principe fixé à l'article L. 3221-2."
En 2019, en adoptant la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la France a mis en place un système prévoyant l'obligation de transparence et une obligation de résultat pour toutes les entreprises privées d'au moins cinquante salariés et pour tous les organismes publics: l'I+Table3[[#En-têtes];[Réponse 2]]ndex de l'égalité professionnelle femmes/hommes. Cet outil se compose de quatre ou cinq indicateurs selon la taille de l'entreprise, vise à mesurer les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes et leurs situations respectives au sein de l'entreprise chaque année. Pour ce qui est de l'égalité de rémunération, elle est évaluée sur la base de quatre ou cinq indicateurs selon que l'entreprise compte plus, ou moins, de 250 salariés : 1. L'écart de rémunération moyen entre les femmes et les hommes ; 2. L'écart de taux daugmentations individuelles ; 3. L'écart de taux de promotions (pour les entreprises de plus de 250 salariés uniquement) ; 4. Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé maternité ou adoption ; et 5. La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations. Ces indicateurs sont calculés sur une échelle de 100 points. Si lIndex est inférieur à 75 points, lentreprise a lobligation de mettre en place des mesures de correction appropriées et ciblées pour atteindre au moins 75 points dans un délai maximal de trois ans. Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, Chapitre IV. Consulter la version originale ici. Montant des pénalités et compensations : les entreprises qui ne sont pas couvertes par une convention ou par un plan daction unilatéral relatif à légalité professionnelle entre les femmes et les hommes et/ou qui nont pas publié leur Index de légalité professionnelle entre les femmes et les hommes et/ou nont pas pris de mesures de correction en cas de résultat inférieur à 75 points sexposent à des pénalités financières pouvant aller jusquà 1% de leur masse salariale. De la même façon, les entreprises dont le résultat natteint pas le seuil des 75 points sur 100 fixé par décret dans un délai de trois ans sexposent à des pénalités financières pouvant aller jusquà 1% de leur masse salariale. Dans la fonction publique, en labsence de plan ou de renouvellement du plan, lemployeur en faute sexpose à une peine dont le montant maximum peut se monter à 1 % du montant de la rémunération annuelle brute totale de lensemble des salariés. En 2019, le ministère français du Travail a mis au point un système global destiné à accompagner les entreprises en particulier celles de 50 à 250 employés dans la mise en uvre de lIndex de légalité professionnelle, comprenant : - un simulateur-calculateur en ligne permettant aux entreprises de calculer et de publier leur Index rapidement et aisément, ainsi que de bénéficier dune aide pour le calcul de chaque index (le consulterici ). Les formules de calcul y sont pré-saisies et permettent dobtenir les résultats par indicateur, en plus de lIndex global; - une page consacrée aux questions/réponses sur le site web du ministère du Travail, qui fournit des réponses précises aux questions les plus fréquemment posées par les employeurs; - des référents spécialisés dans légalité au sein des directions régionales du ministère du Travail et un réseau dambassadeurs en charge de légalité qui ont pour mission dexpliquer le sens de la réforme, de faire mieux connaître les principes de légalité professionnelle aux chefs de petites et moyennes entreprises et de sensibiliser ceux-ci aux bonnes pratiques dans ce domaine; - une assistance en ligne qui permet aux directeurs dentreprise et aux membres des ressources humaines (ou à quiconque chargé de calculer lIndex) déchanger au téléphone avec quelquun capable de répondre à des questions simples ou un peu plus complexes; - des stages en présentiel ou en distanciel visant à aider les entreprises de 50 à 250 employés à calculer leur Index et à élaborer les mesures de correction appropriées et ciblées; - un cours en ligne ouvert à tous (autoformation en ligne) destiné aux petites et moyennes entreprises permettant aux employeurs de se former à leur rythme au calcul de lIndex et à lélaboration de mesures de correction. Laccord relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique du 30 novembre 2018 prévoit de déployer une méthodologie didentification des écarts de rémunération auprès des employeurs publics et, en labsence de sanctions en cas décart conséquent, les employeurs doivent élaborer un plan daction visant à réduire les inégalités et le présenter aux syndicats. Un indicateur des écarts en matière de promotion (déroulement de carrière) ainsi que dévolution de la rémunération des personnes en poste (pendant deux années consécutives) doit également être publié.
Nationale
Le Code du travail (tel que modifié en 2018) dispose en son article L3231-12 que "un minimum garanti est déterminé en fonction de l'évolution de l'indice national des prix à la consommation par application des dispositions de l'article L. 3231-4. Il intervient notamment pour l'évaluation des avantages en nature. Ce minimum garanti peut être porté, par voie réglementaire, à un niveau supérieur à celui résultant de l'application du premier alinéa." Consulter la version originale ici. Voir également le décret portant relèvement du salaire minimum de croissance du 19 décembre 2018. Pour plus d'informations, se reporter à la version originale ici.
Dans les entreprises où sont constituées une ou plusieurs section(s) syndicales(s) dorganisations représentatives et dans lesquelles un ou plusieurs représentants syndicaux ont été désignés, en application de larticle L.2242-1 du Code du travail (tel que modifié en 2018), lemployeur engage une fois par an (ou au moins une fois tous les quatre ans en labsence de convention collective sur la périodicité de la négociation obligatoire): 1. une négociation sur la rémunération, notamment les salaires effectifs, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée dans l'entreprise; 2. une négociation sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, portant notamment sur les mesures visant à supprimer les écarts de rémunération, et la qualité de vie au travail. Toute convention conclue à lissue de cette négociation doit remplir les conditions prévues à larticle R. 2242-2 du Code du travail (tel que modifié en 2018). Consulter la version originale ici. Depuis le 1er janvier 2012, toutes les entreprises dau moins 50 employés doivent avoir adopté une convention, faute de quoi lemployeur doit établir un plan daction relatif à légalité professionnelle entre les femmes et les hommes assorti dobjectifs de progression, dactions permettant de les atteindre et dindicateurs quantitatifs dans un certain nombre de domaines daction, parmi lesquels la rémunération effective. Les mesures de correction qui doivent être prises si lIndex est inférieur à 75 points sont inscrites dans la convention ou le plan daction. Les entreprises qui ne sacquittent pas de cette obligation sexposent à une pénalité financière dun montant pouvant aller jusquà 1% de leur masse salariale. Les administrations publiques sont désormais également soumises à lobligation dadopter un plan daction pour légalité professionnelle. Dans les entreprises qui ne sont pas dotées de représentant syndical, dans celles qui ne sont pas soumises à lobligation de négociation et dans celles qui ne sont pas couvertes par une convention ou un accord de branche élargi portant sur légalité de rémunération entre les femmes et les hommes, lemployeur est dans lobligation de tenir compte des objectifs dégalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de lentreprise et des mesures permettant de les atteindre. Au niveau sectoriel, des négociations sur les mesures visant à garantir légalité professionnelle entre les femmes et les hommes et sur les mesures correctives visant à réduire les inégalités constatées doivent être engagées tous les trois ans. La loi prévoit également quil soit tenu compte de lobjectif de légalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de la mixité des emplois lorsquil est question de réviser les catégories professionnelles.
Sans objet
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